Le chemin en question, qui mène également vers plusieurs autres villes de la wilaya et même vers Tiaret et Tissemsilt, n'a jamais bénéficié de travaux d'entretien ni de restauration. Au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef, précisément entre la localité de Chaâbet El-Abtal et la ville d'Ouled Ben Abdelkader sur une distance de 6 km, le chemin de wilaya n° 2 connaît, depuis plus d'une décennie, de sérieuses dégradations à plusieurs niveaux. Cette situation qui ne cesse de prendre une ampleur inquiétante au fil des années, a fait réagir piétons et automobilistes de toute la région. Selon des témoignages de plusieurs usagers de cette route, le chemin en question qui mène également vers plusieurs autres villes de la wilaya et même vers Tiaret et Tissemsilt, n'a jamais bénéficié de travaux d'entretien ni de restauration. "Nous vivons depuis des années cette situation alarmante, voire catastrophique. C'est en raison de l'état complètement défectueux de cette route, devenue avec le temps impraticable, que nous nous trouvons aujourd'hui péniblement pénalisés. Aucun bus, ni taxis ni encore moins clandestins ne veulent emprunter cette route. Tous les automobilistes refusent de l'utiliser de peur que cela puisse nuire à leurs véhicules : comme vous le voyez, l'ensemble du bitumage a totalement disparu de la chaussée. Nous trouvons d'énormes difficultés afin d'évacuer nos malades vers les établissements sanitaires. C'est aussi le cas pour nos enfants qui se déplacent souvent à pied pour rejoindre leurs classes. Malheureusement et malgré nos multiples SOS, toutes nos doléances auprès des autorités locales à ce sujet sont restées, à ce jour, lettre morte", diront de nombreux habitants des localités qui longent cette route. Les mêmes regrets et la même désolation ont également été exprimés par les quelques automobilistes que nous avons rencontrés alors qu'ils transitaient ce jour-là, presque au ralenti, sur ce tronçon routier caillouteux, déformé et plein de nids-de-poule. Ensemble et très en colère, piétons et automobilistes interpellent, pour la énième fois, le wali afin qu'il soit mis fin à leur calvaire. AHMED CHENAOUI