En matière de developpement, Chabet El Ameur n'a bénéficié d'aucun programme dans le cadre du PPDRI, et ce, en raison du caractère urbain dans lequel celle-ci avait été classée auparavant. En matière de developpement, Chabet El Ameur n'a bénéficié d'aucun programme dans le cadre du PPDRI, et ce, en raison du caractère urbain dans lequel celle-ci avait été classée auparavant. La commune de Chabet El Ameur située à 35 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès est loin de débuter une quelconque marche de développement. Cette localité a fait dernièrement l'objet d'une visite inopinée du premier magistrat de la wilaya. Les habitants se disent vivre dans des conditions de vie des plus lamentables et se plaignent de l'isolement qui plombe particulièrement les zones rurales. En effet, l'hôte de Chabet a constaté de visu que le réseau routier de la commune est défectueux. De passage par le village Beni Ibrahim, le wali de Boumerdès a ordonné aux services compétents de réaliser l'axe principal qui mène vers le chef-lieu communal. Il a toutefois indiqué l'insuffisance des budgets alloués au profit de cette commune par la wilaya. Ce budget s'élève à un milliard cinq cents millions de centimes en plus d'une bagatelle d'un milliard de centimes allouée dans le cadre des PCD. Dans le cadre de l'aménagement et du développement des zones rurales, ladite commune a bénéficié de 14 projets. Parmi ces derniers dix sont à l'état d'études et quatre autres sont en cours de réalisation. L'aménagement urbain au chef-lieu est souffrant. Le refus exprimé par des commerçants de fruits et légumes quant à leur transfert vers un autre lieu que celui du centre-ville n'a fait que retarder le lancement d'une opération d'aménagement des routes. Selon un élu, le marché du centre-ville constitue une entrave pour le bureau d'études afin d'effectuer son opération. En matière de développement rural, nous dit-on, cette localité n'a bénéficié d'aucun programme dans le cadre du plan de proximité et du développement rural intégré (PPDRI), et ce, en raison du caractère urbain dans lequel celle-ci avait été classée auparavant. Une source nous a indiqué que récemment l'APC a réalisé des propositions en concertation avec les comités de villages afin d'intégrer dans la période 2010-2014 le PPDRI. En outre, le déficit en infrastructures de base qui frappe durement la localité, notamment les villages, pénalise durement les habitants. Le manque d'infrastructure d'éducation n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Cette commune ne dispose que d'un seul lycée et quatre CEM pour une population dépassant les 30 milles habitants. Ledit établissement secondaire n'est pas en mesure d'accueillir chaque année le nombre croissant des élèves. L'on compte ainsi cette année plus de 950 lycéens répartis sur 20 classes dont sept sont roulantes. Au chapitre sanitaire, la localité enregistre un déficit flagrant. De ce fait la couverture sanitaire est insuffisante. Trois projets de salles de soins inscrites en 2005, sont toujours à l'arrêt en raison, nous-dit-on, de l'insuffisance des budgets alloués. Outre cela, certains projets de centres de soins sont achevés et tardent à ouvrir leurs portes. Ainsi l'on signale encore des contrées qui n'en disposent toujours pas. Le wali de Boumerdès, lors de sa visite, a promis sept nouveaux médecins pour couvrir les insuffisances. «Nous vivons dans des conditions lamentables» se lamente un villageois. En somme, la localité peine à retrouver le chemin d développement, nonobstant sa position géographique et sa superficie qui dépasse le 70 km2 et ses 33 mille habitants. T. O. La commune de Chabet El Ameur située à 35 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès est loin de débuter une quelconque marche de développement. Cette localité a fait dernièrement l'objet d'une visite inopinée du premier magistrat de la wilaya. Les habitants se disent vivre dans des conditions de vie des plus lamentables et se plaignent de l'isolement qui plombe particulièrement les zones rurales. En effet, l'hôte de Chabet a constaté de visu que le réseau routier de la commune est défectueux. De passage par le village Beni Ibrahim, le wali de Boumerdès a ordonné aux services compétents de réaliser l'axe principal qui mène vers le chef-lieu communal. Il a toutefois indiqué l'insuffisance des budgets alloués au profit de cette commune par la wilaya. Ce budget s'élève à un milliard cinq cents millions de centimes en plus d'une bagatelle d'un milliard de centimes allouée dans le cadre des PCD. Dans le cadre de l'aménagement et du développement des zones rurales, ladite commune a bénéficié de 14 projets. Parmi ces derniers dix sont à l'état d'études et quatre autres sont en cours de réalisation. L'aménagement urbain au chef-lieu est souffrant. Le refus exprimé par des commerçants de fruits et légumes quant à leur transfert vers un autre lieu que celui du centre-ville n'a fait que retarder le lancement d'une opération d'aménagement des routes. Selon un élu, le marché du centre-ville constitue une entrave pour le bureau d'études afin d'effectuer son opération. En matière de développement rural, nous dit-on, cette localité n'a bénéficié d'aucun programme dans le cadre du plan de proximité et du développement rural intégré (PPDRI), et ce, en raison du caractère urbain dans lequel celle-ci avait été classée auparavant. Une source nous a indiqué que récemment l'APC a réalisé des propositions en concertation avec les comités de villages afin d'intégrer dans la période 2010-2014 le PPDRI. En outre, le déficit en infrastructures de base qui frappe durement la localité, notamment les villages, pénalise durement les habitants. Le manque d'infrastructure d'éducation n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Cette commune ne dispose que d'un seul lycée et quatre CEM pour une population dépassant les 30 milles habitants. Ledit établissement secondaire n'est pas en mesure d'accueillir chaque année le nombre croissant des élèves. L'on compte ainsi cette année plus de 950 lycéens répartis sur 20 classes dont sept sont roulantes. Au chapitre sanitaire, la localité enregistre un déficit flagrant. De ce fait la couverture sanitaire est insuffisante. Trois projets de salles de soins inscrites en 2005, sont toujours à l'arrêt en raison, nous-dit-on, de l'insuffisance des budgets alloués. Outre cela, certains projets de centres de soins sont achevés et tardent à ouvrir leurs portes. Ainsi l'on signale encore des contrées qui n'en disposent toujours pas. Le wali de Boumerdès, lors de sa visite, a promis sept nouveaux médecins pour couvrir les insuffisances. «Nous vivons dans des conditions lamentables» se lamente un villageois. En somme, la localité peine à retrouver le chemin d développement, nonobstant sa position géographique et sa superficie qui dépasse le 70 km2 et ses 33 mille habitants. T. O.