Le président du FFS a animé jeudi dernier une conférence à l'université Paris VIII-Saint Denis. Avant d'entamer son intervention, il a demandé à l'assistance d'observer une minute de silence à la mémoire des martyrs des massacres du 8 mai 1945 et de la guerre de libération nationale. Evoquant avec nostalgie la conférence des non-alignés de Bandœng en 1955 à laquelle il a participé en tant que dirigeant du FLN, M. Aït Ahmed a livré une vision de l'histoire contemporaine basée sur l'anticolonialisme et le nationalisme algérien. Il a affirmé qu'une des personnalités qui l'a le plus marqué durant la conférence de Bandœng fut le roi Fayçal d'Arabie Saoudite qu'il qualifie “d'homme d'une grande modestie” et de dirigeant “d'une surprenante modernité”. Aït Ahmed a, en outre, évoqué les questions d'actualité nationale et notamment la crise de Kabylie. R. N.