L'année 2018 est arrivée avec son lot d'augmentations salées de nombreux produits alimentaires, mettant dans l'embarras les familles de condition modeste qui éprouvent toutes les peines du monde à boucler leur maigre budget. Ce qui est grave, c'est l'augmentation inconsidérée des prix de la semoule qui est subventionnée par l'Etat et dont le quintal est fixé à 4000 DA. En effet, le sac de 25 kg est cédé à raison de 1400 à 1500 DA, et celui de 10 kg caracole à 600-650 DA ! Soit une augmentation de 2000 DA par quintal ! Des citoyens indignés par ces dépassements se sont rapprochés de Liberté pour dénoncer ces agissements répréhensibles qui perdurent dans l'impunité totale. L'un d'eux est catégorique : "Les revendeurs nous confient que les minoteries et les grossistes sont à pointer du doigt, car ils n'appliquent aucunement les tarifs fixés par la loi. Ce sont eux que les services de la direction du commerce et de la répression des fraudes devront contrôler et sanctionner car ils enfreignent la législation en vigueur." D'autres abondent dans le même sens et s'étonnent de la léthargie des services officiels censés veiller à l'application stricte de la loi afin de permettre aux couches défavorisées de notre société d'acquérir ce produit de base très prisé par les familles. D'aucuns estiment qu'il est anormal d'infliger des sanctions aux petits revendeurs qui achètent la semoule plus cher que les prix officiels, et selon certains la facture serait établie par les minoteries sur la base de 4000 DA le quintal. Ce subterfuge serait courant, et les dindons de la farce sont toujours les consommateurs. Un appel pressant est lancé aux pouvoirs publics pour remettre les pendules à l'heure, car il est intolérable que les pauvres gens subissent impunément ces augmentations et permettre aux opérateurs économiques de s'enrichir illégalement. HAMID BAAli