À Tébessa, tout le monde s'accorde à dire que le cadre de l'environnement de la ville, l'antique Thévest, est à l'abandon et laisse à désirer. L'état de dégradation qui, depuis quelques années, se propage à une vitesse suscite une forte inquiétude chez les spécialistes qui estiment qu'à ce rythme, la ville est sérieusement menacée par plusieurs maladies, telles que les MTH, entre autres le choléra et la prolifération des mouches et moustiques. Cette situation a été amplifiée, ces dernières années, par la disparition totale des espaces verts de la ville, même s'il y a eu des tentatives de la part des responsables de l'APC pour redonner à certains espaces leur lustre d'antan. En vain. Il faut noter aussi l'irrégularité des rotations des camions destinés au ramassage d'ordures. Ajoutez à cela l'inconscience de certains gens irresponsables dont la propreté de l'environnement demeure leur dernier souci. Mais le point noir demeure la situation des quartiers le week-end avec le cumul des ordures à un point que les habitants suffoquent à cause des odeurs pestilentielles que dégagent des dépotoirs et les sachets d'ordures éparpillés un peu partout dans tous les coins des quartiers, y compris le centre-ville. Les habitants ne cessaient de s'interroger sur cette situation inexplicable. En vain. La ville a tendance à ressembler à une grande décharge publique et l'image la plus frappante, c'est sans doute la situation dans laquelle se trouvent les quartiers Djediet Messaoud, Eouhour, l'aérodrome, Rafana et Skanska. Les habitants, devant l'absence des responsables locaux et les camions de ramassage des ordures, ont recouru à l'incendie des ordures cumulés et ce, pour minimiser les dégâts. M. B.