En dépit de l'existence d'une carrière de gypse, exploitée par un privé, et les lacs producteurs de sels sous la tutelle de l'Enasel, sur le territoire de la commune de Ouled Zouai (daïra de Aïn M'lila), aucune dynamique économique n'est enregistrée ni aucun impact sur le quotidien morose des habitants de Ouled Zouaï. Une commune de 5 000 âmes qui fait face à une paupérisation accrue et qui ne profite aucunement de la proximité de l'important axe routier Aïn M'lila-Batna. La commune, dont les ressources financières sont précaires, a subi un important exode de populations, à la recherche d'un gagne-pain, vers Aïn M'lila et Ouled Hamla. En effet, le chômage frappe de plein fouet la masse juvénile en l'absence de perspectives, d'autant plus que l'APC demeure tributaire, dans toutes ses actions, des ressources provenant du Fccls. Avec comme vocation l'agriculture et l'élevage et des ressources hydriques importantes, les habitants de la région ont essayé de développer des activités relatives à ces secteurs, mais, faute de moyens, leurs initiatives n'ont pas eu les effets escomptés, en raison de l'absence de programmes de soutien. En plus, l'absence de l'entretien des routes a engendré l'enclavement de la commune. La dégradation de la principale route traversant la localité et les routes reliant le chef-lieu aux mechtas demeurent impraticable. Quant à la couverture sanitaire, elle demeure insuffisante, selon les habitants, en dépit d'une salle de soins, et pour cause : le médecin n'est disponible que trois jours par semaine. Enfin, le club local l'Ascoz, seule attraction pour la population juvénile, des problèmes financiers entravent sa bonne marche. K. M.