Après le départ du technicien marocain, Rachid Taoussi, de l'ES Sétif, le CRB est à la recherche d'un entraîneur qui pourra le remplacer. À cet effet, plusieurs entraîneurs ont été sollicités, à l'image de Bougherara et de Bouarrata, mais le technicien qui fait l'unanimité est sans aucun doute l'ex-coach de l'USM Bel-Abbès, Si Tahar Cherif El-Ouazzani. L'expérience réussie de l'ex-milieu de terrain de l'équipe nationale des années 90 à la tête de l'USMBA et la disponibilité de ce dernier ont donné à réfléchir aux responsables belouizdadis, à leur tête le directeur général, Ahmed Djaâfer, qui veut ramener Cherif El-Ouazzani au CRB pour la saison prochaine. En effet, malgré la situation difficile que vit le Chabab, Cherif El-Ouazzani, qui a démissionné de Bel-Abbès après avoir remporté la Coupe d'Algérie, est très intéressé, nous dit-on, par ce nouveau challenge. Le CRB pourrait constituer une bonne opportunité pour lui, mais à condition que la situation s'améliore au Chabab. C'est dans cette optique qu'une réunion décisive est prévue ce jeudi entre les actionnaires de la SSPA/CRB. Les Malek, Gana and Cie se rencontreront jeudi en soirée pour trancher sur l'avenir du club. Normalement, le président Mohamed Bouhafs, qui sera aussi présent à cette réunion, va entériner sa démission. Cela va permettre aux actionnaires de pouvoir décider de l'avenir du CRB. On se dirige, en effet, vers la constitution d'un directoire qui gèrera les affaires du club. Concernant le recrutement qui est au point mort au CRB, contrairement aux autres clubs qui sont déjà en phase de boucler leur mercato estival, à l'image de l'ESS ou du MCO, le Chabab va s'attaquer au recrutement après le 15 juin. En effet, on croit savoir d'une source fiable que la FAF, qui a refusé dans un premier temps au CRB de prolonger l'échéance (elle a pris fin le 31 mai) pour payer les dettes de la CRL, qui s'élèvent à 3,4 milliards de centimes, a accepté, finalement, de donner un autre ultimatum au club algérois qui prendra fin à la mi-juin. Un grand soulagement, donc, pour les responsables du CRB qui pourront ainsi recruter, bien sûr, s'ils payent leurs dettes envers la chambre de résolutions de litiges. Sofiane M.