Le directeur général de l'Office national de formation et d'enseignement à distance (Onfed), M. Mohand Hadj Djilani, était mardi dernier à Oran pour assister au début des épreuves nationales du brevet d'évaluation de niveau. Dans un point de presse, tenu au siège régional de l'office, le directeur a brossé un tableau sur l'évolution de l'Office de l'enseignement à distance. Ainsi, depuis 1998, avec la multiplication des offices régionaux, les effectifs de l'Onfed ont été multipliés par 2, voire même par 4, comme à Biskra et à Béjaïa. Pour l'année 2004/2005, les effectifs à l'échelle nationale sont de 159 839 candidats, entre moyen, fondamental et secondaire. 47,80 % des candidats sont de sexe féminin. En plus des candidats qui ne sont plus scolarisés, l'office s'occupe de l'enseignement à distance pour la population carcérale et cela grâce à une convention avec le ministère de la Justice. Si le nombre des candidats a triplé, l'orateur affirme qu'il y a eu aussi une amélioration de la qualité de l'enseignement à distance, bien que le taux de réussite pour les candidats relevant de l'office soit de 30 à 40 %. Mais, plus important dans les wilayas enclavées, précise encore notre interlocuteur. Durant ce point de presse, le DG de l'Onfed a fait état de contacts et d'échanges avec le Centre national d'enseignement à distance français, le Centre international d'études pédagogiques et le Centre régional de documentation pédagogique, également français. Pour l'heure, les discussions porteraient sur la possibilité de faire réaliser des expertises par ces organismes quant au contenu méthodologique des enseignements de l'Onfed. Par ailleurs, l'office a également des contacts, par exemple comme ici à Oran, avec des associations et des organismes d'alphabétisation. C'est dans ce cadre que les responsables de l'office ont pu intégrer des enfants de plus de 12 ans qui n'avaient jamais été scolarisés. F. B.