France-Australie. Tout le monde pensait que les Bleus n'allaient faire qu'une bouchée du représentant du pays et continent entouré par les océans Indien et Pacifique, mais rien n'en fut. C'était même très laborieux pour une équipe de France que beaucoup estiment l'un des favoris pour le sacre final. Les hommes de Didier Deschamps ont eu du mal à dominer une équipe australienne, avec des joueurs moins connus, mais qui ont tenu la dragée haute à leurs vis-à-vis. D'ailleurs, la victoire des Bleus, hier, était grâce à vérification sans visionnage. Il n'y a pas eu d'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), mais il y a eu une communication dans l'oreillette pour valider les deux actions ayant provoqué les deux penalties en faveur des deux équipes, puis le but de Pogba, qui a franchi de peu la ligne. Donc, Antoine Griezmann avait transformé en force le penalty qu'il avait lui-même obtenu à la 58e minute, mais 4 minutes après, une main d'Umtiti dans la surface a offert à l'Australie l'occasion de revenir au score. Une faute que l'arbitre a dû attendre quelques instants pour confirmation. Jedinak a transformé sans trembler le penalty. Au moment où l'on se dirigeait vers un nul, la France a pris l'avantage grâce à un but de Pogba, accordé également suite à une communication entre les arbitres. Il faut savoir que la VAR n'a toujours pas été utilisée dans cette Coupe du monde, mais cela ne saurait tarder. Pour son utilisation, la gestuelle est codifiée : l'arbitre dessine un écran avec ses doigts et part consulter son écran de contrôle en bord de terrain, mais jusqu'au cinquième match (France-Australie), les referees n'ont pas eu recours à cette technologie. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, est le plus fervent défenseur de cette technologie qu'il avait testée lors du Mondial des clubs au Japon en 2016. Il est vrai que les décisions prises lors du match France-Australie ont été justes, mais force est de reconnaître que cette technique freine un peu l'âme de la discipline, puisque les joueurs et les supporters attendent un peu avant d'exulter ou d'extérioriser leur joie. Il faut dire que c'est le seul fait saillant de la rencontre numéro 5 d'hier où France-Australie ne va certainement pas marquer les esprits. Concernant le programme d'aujourd'hui, il y aura des matches quelques peu déséquilibrés, avec Allemagne-Mexique et Brésil-Suisse, mais rien n'est gagné à l'avance même si les spécialistes donnent la Mannschaft et la Seleçao favorites. En revanche, Costa Rica-Serbie reste indécis et les deux formations partent avec les mêmes chances. M. A.