Le match amical France - Espagne, disputé mardi au Stade de France, a enregistré le recours à la vidéo dans l'arbitrage avec des décisions ‘'lourdes'' de conséquences. Les partisans de la vidéo dans le football ont gagné une grande bataille, mardi, avec l'intronisation de ce système d'aide à l'arbitre lors du match amical international entre la France et l'Espagne au Stade de France à Paris. Déjà pratique dans d'autres disciplines, comme le rugby par exemple, le recours à la vidéo est toujours à l'étape expérimentale dans le football où les pour et les contre s'affrontent toujours, même si ces derniers commencent à perdre la bataille. D'ailleurs, avec le départ de Michel Platini de l'UEFA, à cause de l'affaire que l'on sait, les anti-vidéo ont perdu un grand défenseur du football au visage plus humain qui laisse place au doute et surtout à l'erreur d'arbitrage et d'appréciation du jeu. Ceux qui sont favorables à l'introduction de la vidéo ont vite sauté sur l'occasion de ce match France - Espagne qui illustre, selon, l'exemple parfait de rendre justice dans le football avec cette ouverture du score justement refusée aux Bleus et cette seconde réalisation parfaitement validée aux Espagnols. Soit deux décisions arbitrales après le recours à la vidéo qui ont changé le cours d'une rencontre. Ce qui a fait dire à beaucoup d'observateurs que sur le plan de la justice et de l'équité sportive, l'expérimentation menée au Stade de France a été plutôt concluante. Reste le côté émotionnel et celui de la vulgarisation de cette pratique qui ont grincé. En effet, lorsque Griezman avait marqué son but, sur une passe de la tête de Kurzawa qui, lui, était hors-jeu, l'arbitre allemand M. Zwayer a mis quarante - longues - secondes pour invalider le but. Le buteur avait longtemps jubilé avec ses coéquipiers avant de se voir invalider le but, alors que le public ne comprenait plus ce qui se passait, faute d'information et d'images sur le grand écran. De même que pour le goléador espagnol Deulofeu qui a vu son but refusé pour une position d'hors jeu - qui n'en était pas - puis d'être validé passant d'une émotion à une autre. Et c'est qui continue à faire débat. Mais apparemment la technologie est en marche et rien n'arrêtera l'introduction de la vidéo dans le football moderne. Un sport où les intérêts économiques et financiers sont tellement importants qu'il y aura moins de place à ‘'l'humain'', incarné surtout par l'arbitrage. A ce propos, quatre cas de figure sont envisagés pour l'instant afin de recourir à la vidéo : sur un but (comme ce fut le cas pour les deux buts de ce match France-Espagne), sur une situation de penalty (sur la faute de Koscielny, l'arbitre n'a pas eu recours à la vidéo), pour un carton rouge direct et pour corriger une erreur d'identité. Expérimenté dans plusieurs pays, le protocole devrait s'arrêter en mars 2018, comme prévu par la FIFA dont le président, Gianni Infantino, souhaite le mettre en place lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. Baptisé Hawk-Eye, ce système est basé sur une couverture vidéo de plusieurs caméras relayées à un car-régie (véhicule équipé) stationné non loin du stade où sont installés des officiels (ils étaient quatre pour ce match entre les Bleus et la Roja) qui peuvent être sollicités par l'arbitre à tout moment à l'aide de l'oreillette et d'un geste indiquant un rectangle (écran). Et là, l'image a très peu de chance de se tromper surtout quant elle est doublée de logiciels qui calculent au millimètre près si un orteil dépassait ou pas lors d'un supposé hors-jeu. Du coup, la fameuse main de dieu, de Diego Maradona, au Mondial 1986, n'aurait pas existée ! Là est toute la différence. Entre l'émotion et l'équité sportive, les cœurs et les avis balancent. Les intérêts surtout. A. Salah-Bey Mondial-2016 des clubs, l'arbitre Kassai et le Japonais Doi dans l'histoire Si le premier but en or a été inscrit par l'Allemand Oliver Bierhoff en finale de l'Euro 1996 face à la République Tchèque et le premier goal-line technology en 2014, le Japonais Shoma Doi est rentré également dans l'histoire du football mondial. En effet, la Fifa expérimente l'utilisation de la vidéo lors de ce Mondial des clubs et déjà un premier cap. Alors que personne ne s'attendait, l'arbitre hongrois, Victor Kassai, a été alerté d'un incident par l'arbitre assistant vidéo (VAR) Danny Makkelie, alors quel'on jouait la 30e minute de la première période. Ayant consulté la vidéo, installée sur le bord du terrain, et en voyant la séquence de la faute de Berrio sur Nishi, l'arbitre a immédiatement désigné le point de penalty en faveur de Kashima Antlers. Ces derniers obtiennent le premier penalty grâce à la vidéo et Shoma Doi devient le premier buteur grâce à cette nouvelle technologie. Une première dans les annales du football, qui permet à des arbitres assistants vidéo d'intervenir directement dans un tournoi FIFA. Comme dans un match de basket-ball, de rugby et autres sports qui autorisent ce genre de technologie, c'est la première fois qu'un arbitre de football court vers la zone de visionnage au bord du terrain pour prendre une décision. Il est vrai que dans cette action, la communication entre l'arbitre et l'arbitre assistant vidéo a été claire, mais cela semble enlever un certain charme du foot qui perd une partie de son ambigüité et de son injustice. Dj. O. Les Verts à l'étranger Standard de Liège Belfodil meilleur joueur du mois de mars L'attaquant international algérien du Standard de Liège, Ishak Belfodil, a été élu meilleur joueur du mois de mars, à l'issue d'un vote effectué via l'application officielle. Belfodil remporte le trophée baptisé Louis Erard devant ses deux coéquipiers Jean-François Jillet et Jonathan Legear. Le joueur algérien âgé de 25 ans s'est distingué en mois de mars en inscrivant notamment un doublé face à Ostende en championnat. Il a terminé 8e au classement des buteurs à l'issue de la phase classique de la compétition avec 11 réalisations et deuxième meilleur buteur de son club. Belfodil devra néanmoins se contenter avec les siens de disputer les plays-offs 2. Middlesbrough Football Club Nouvel entraîneur pour Guedioura Débarqué à « Boro » lors du dernier mercato d'hiver, Adlene Guedioura a un nouvel entraîneur à Middlesbrough. Il s'agit de Jonathan Woodgate qui remplace Aitor Karanka, limogé pour mauvais résultats. Pour rappel ce dernier avait insisté auprès de ses dirigeants pour renforcer son équipe en recrutant l'international algérien. Le limogeage de l'Espagnol Karanka pourrait compliquer l'avenir de Guedioura au sein du club qui lutte pour le maintien en Premier League. Al-Ouroubah Bouali limogé L'entraîneur algérien d'Al-Ouroubah, Fouad Bouali, a été limogé de son poste au lendemain du match nul concédé à domicile face à Wajj (2-2) lors de la 25e journée du championnat. Arrivé à la tête de la barre technique de cette formation en février dernier, Bouali laisse Al-Ouroubah à la 7e place au classement avec 33 points, loin derrière les places donnant accès à la Premier league. Bouali avait déjà eu auparavant une expérience au sein de l'autre formation saoudienne de Najran durant la saison 2014-2015. EN Il veut lui imposer Courbis à la tête des Verts Ça chauffe déjà entre Zetchi et Haddad ! Qui sera le sélectionneur des Verts ? La question est toujours en suspens même si le nouveau président de la FAF, Zetchi, affirme que le nom sera divulgué dans moins de deux semaines. Mais force est de reconnaitre que les avis divergent entre les membres du Bureau fédéral de la FAF où certains tentent d'imposer leurs favoris. Ainsi, le vice-président, Rebbouh Haddad, fait le maximum pour introniser son ancien coach à l'USM Alger, Roland Courbis. D'ailleurs, un bras-de-fer oppose les deux hommes et Zetchi qui refuse le technicien marseillais risque d'être confronté aux caprices de ce dirigeant, que certains affirment être imposé par les «décideurs» dans la nouvelle équipe qui gère le football national. Zetchi sera obligé de trainer Haddad tel un boulet durant son mandat. Néanmoins, le président de la FAF a affirmé que le nouvel entraîneur des Verts sera une grosse pointure, un profil qui ne correspond pas à un coach comme Courbis, loin de faire l'unanimité… sauf pour certains. Rebouh Haddad continue de faire le forcing, mais Zetchi, a assuré que cela ne se fera pas et qu'une telle réflexion est synonyme d'un retour en arrière. Zetchi qui est confronté à un premier accroc, est appelé à imposer son autorité et décider du meilleur choix pour la sélection nationale, qui a besoin d'un coach dont le nom pourrait se faire valoir devant les noms que renferme la sélection nationale. Il faudrait qu'il y est une nomination d'un technicien de renom mondiale à la tête des Verts, comme l'a souhaité, d'ailleurs, le ministre de la jeunesse et des sports, El-Hadi Ould-Ali, qui abonde dans le sens du président de la FAF en affirmant que l'Algérie a besoin d'un entraîneur à la hauteur de son standing. Ould-Ali a même rassuré Zetchi et indique que l'Etat est prêt à l'aider pour trouver cet entraîneur de renom dans les meilleurs délais. Une chose est sûre, le nouveau président de la FAF ne veut pas se faire piétiner et continue à consulter pour trouver un meilleur preneur du poste vacant laissé par le Belge, Georges Leekens, démissionnaire au lendemain du fiasco du la CAN-2017. Les noms continuent de défiler, mais le président serait plutôt favorable pour l'ancien coach des Foxes, Claudio Ranieri. Cependant, la question est de savoir est-ce que la FAF pourrait s'aligner aux exigences du technicien transalpin ? Il faudra, donc, patienter quelques jours avant de connaitre l'identité du futur coach des Verts.
