Plus des 2/3 des élus majoritaires de l'Assemblée populaire communale de Sidi Bel-Abbès issus de différents partis politiques viennent de monter au créneau pour exiger le départ immédiat du P/APC. Selon un communiqué accompagné d'une pétition, les élus contestataires, offusqués par le fait qu'aucun projet n'a été lancé, se plaignent de la mauvaise gestion des affaires de la commune dudit président. Selon eux, le président affiche une totale indifférence concernant les affaires de la commune et son développement. Ils focalisent leurs griefs surtout sur le manque de concertation et la gestion individuelle du maire. À ce propos, ils signalent qu'après sept mois de l'installation de l'APC, malgré notre insistance, en application de l'article 68 du code communal, "les passassions de consignes entre l'APC sortante et la nouvelle équipe n'ont pas été effectuées à ce jour ; ce qui a conduit à la non-consommation du budget primitif, bien que la commune ait désespérément besoin pour des projets urgents et auquel s'ajoutent l'absence des réunions périodiques de l'instance de l'exécutif de l'APC". À ce propos, ils signalent la perte de 30 projets de développement inscrits dans le cadre des programmes du FCCL et de PCD d'un montant global de 10 milliards de centimes destinés aux écoles, marchés de proximité et autres structures de santé et sociales. "Les multiples lenteurs administratives ont conduit au gel des projets de réhabilitation des routes et voiries d'un montant global de 25 milliards de centimes". Outre les retards dans "le lancement des projets". Les élus contestataires révèlent également que "la goutte qui a fait déborder le vase" concernant le retard enregistré dans la transaction du marché du couffin de Ramadahan et la manière avec laquelle les kits alimentaires ont été distribués aux familles nécessiteuses et ménages à faible revenu. Ils relèvent aussi le retard criant dans le lancement des projets ayant trait à l'hygiène et la salubrité urbains et au réseau de l'éclairage public ainsi que l'exclusion intentionnelle de la société civile, notamment les comités de quartier. A. BOUSMAHA