La question de la livraison du nouveau pôle universitaire d'Ouzera d'une capacité de 6 000 places pédagogiques et de 4 000 lits a été éludée par les responsables locaux dans leurs allocutions prononcées, mercredi dernier, à l'occasion de la cérémonie de clôture de l'année universitaire 2017/2018. Et pour cause, le retard du projet continue de contrarier les prévisions de réception en matière d'infrastructures pédagogiques et d'hébergement, en dépit des mises en demeure maintes fois adressées à l'entreprise réalisatrice turque SKN et des multiples visites de chantier menées par les autorités. La situation du projet a, probablement, contraint le recteur de l'université Yahia-Farès de Médéa, Youcef Hamidi, de limiter son exposé au seul déroulement de l'année universitaire qui s'achève et de se contenter de la présentation de statistiques des flux d'étudiants et des effectifs d'encadrement. Pour rappel, le nouveau pôle universitaire d'Ouzera regroupe une faculté des sciences de 3 000 places pédagogiques, une faculté des sciences humaines de 3 000 places et un institut des sciences techniques, physiques, des activités physiques et sportives, et d'une résidence de 4 000 lits. Dans son intervention, le recteur citera les nombreux événements à caractère scientifique et académique (rencontres, séminaires, conférences et journées d'études) abrités par l'université Yahia-Farès et les conventions de partenariat et de recherche signés avec de nombreux opérateurs économiques. Par ailleurs, pour le nombre des diplômés et de sortants, dira-t-il, l'université a enregistré 3 700 soutenances pour l'obtention de la licence, 2050 pour le master et 85 thèses de doctorat, dont des soutenances pour l'obtention du doctorat en mathématiques et en physique. M. EL BEY