Craignant de ne pas voir le nouveau pôle universitaire d'Ouzera ouvrir ses portes à la rentrée, les responsables de la wilaya sont en train de mettre la pression sur l'entreprise réalisatrice en programmant des visites de chantier inopinées. Le projet de réalisation du nouveau pôle universitaire accuse un grand retard alors qu'il était censé être livré à l'université à l'occasion de l'avant-dernière rentrée à même de lui permettre de faire face aux flux des nouveaux inscrits. Les visites du chantier se sont particulièrement intensifiées au cours de ces derniers mois, dont celle du secrétaire général de la wilaya, Aïssa Boulahia, jeudi dernier, au cours de laquelle des orientations ont été données aux responsables de l'entreprise réalisatrice turque SKN afin que l'infrastructure soit mise en exploitation à la prochaine rentrée universitaire 2017/2018. Au cours de ses discussions avec ses interlocuteurs, le SG a particulièrement insisté auprès de l'organisme du suivi du projet pour que l'ouvrage ne souffre d'aucun manque, notamment en matière de raccordement aux réseaux d'électricité, de gaz, d'AEP et d'assainissement, avant la fin du mois d'avril. Dans l'objectif de l'ouverture du nouveau pôle universitaire à la prochaine rentrée, il a aussi été demandé que soit imprimé un rythme d'exécution des travaux plus rapide afin d'éviter tout autre risque de retard du projet pouvant déteindre sur le déroulement des enseignements. Pour rappel, le projet du nouveau pôle, d'une capacité de 6 000 places pédagogiques et de 4 000 lits, revêt une grande importance pour le secteur de l'enseignement supérieur, mais également pour la région pour ses effets induits. Outre qu'il aidera à combler le retard en matière de places pédagogiques, il permettra aussi de restituer le lycée présentement utilisé par l'université au secteur de l'éducation nationale qui, pour sa part, manque de places pédagogiques. En effet, venant renforcer les capacités de l'université, le nouveau pôle universitaire regroupe une faculté des sciences de 3 000 places pédagogiques, une faculté des sciences humaines de 3 000 places et un institut des sciences techniques, physiques, des activités physiques et sportives, et d'une résidence de 4 000 lits. M. EL BEY