Ces deux sélections tenteront de bousculer la hiérarchie et rejoindre le groupe fermé formé par le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, l'Uruguay, l'Argentine, l'Angleterre, la France et l'Espagne. Après un peu plus de trois semaines de compétitions (24 jours exactement), la Coupe du monde 2018 tire à sa fin. Une compétition qui a été d'un bon niveau avec de nombreuses surprises, des déceptions, mais aussi de la confirmation. Il ne reste désormais que trois matches avant le baisser de rideau d'une édition réussie sur tous les plans. On connaît depuis samedi l'identité des quatre demi-finalistes. Nous avons deux anciens détenteurs, l'Angleterre et la France en l'occurrence, et deux nations qui rêvent de figurer dans le cercle restreint des huit pays vainqueurs d'une Coupe du monde. Il s'agit de la Belgique et de la Croatie, qui tenteront de bousculer la hiérarchie et rejoindre le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, l'Uruguay, l'Argentine, l'Angleterre, la France et l'Espagne. Deux petits pays à 15 millions d'habitants ensemble qui tenteront de déjouer les pronostics et se retrouver en finale et coiffer au poteau la France et l'Angleterre. Une chose est sûre, le futur vainqueur de la Coupe du monde sera connu parmi ces quatre nations. La France et l'Angleterre pour un doublé, la Belgique et la Croatie pour une première. Zoom sur ces candidats qui ont donné plus d'envies de regarder ce Mondial. Sans être exceptionnelle comme le fut la génération de Zinedine Zidane vers la fin des années 90 et début 2000, la France a fait étalage d'un réalisme hors norme lors de cette Coupe du monde. Les Bleus emmenés par Didier Deschamps, l'ancien capitaine champion du monde, étaient une curiosité avant l'entame de la compétition surtout après tout ce qui a été dit concernant le cas de Karim Benzema, banni de la sélection. Finalement, il semble que la suite a donné raison au sélectionneur, puisque l'équipe de France se comporte de fort belle manière même sans l'avant-centre du Real Madrid. Il faut savoir que la France reste l'un des pays habitués à cette compétition où elle réalise souvent de bons parcours. De leurs 15 participations, les Bleus ont disputé, à ce jour, 64 matches, ponctués de 32 victoires, 13 nuls et 19 défaites. L'apport offensif est considérable avec 113 buts inscrits contre 78 encaissés. La France est arrivée cinq fois en demi-finale, mais le bilan est loin d'être positif avec 3 défaites (1958, 1982, 1986) contre 2 victoires (1998, 2006). Les Français ont raté six fois seulement une phase finale de Coupe du monde. Ils ont remporté un trophée en 1998 grâce à un doublé de Zidane, mais avait perdu une finale en 2006 à cause d'un coup de boule... de Zidane aussi. Pour cette édition, la France fait mieux que la précédente où elle fut stoppée par l'Allemagne en quart de finale. Le début de la compétition n'a pas été vraiment fameux avec un jeu stéréotypé, loin d'emballer les Français avant les autres amoureux de la balle ronde. D'ailleurs, c'est la seule équipe à avoir passé le premier tour avec seulement trois buts inscrits, 2 contre l'Australie et 1 face au Pérou. Les choses ont commencé à s'améliorer à partir des 1/8 de finale. Face à l'Argentine, la France avait marqué plus de buts que lors des trois premiers matches de la phase de poules. Emmenés par un Mbappé déchaîné, les Bleus ont pulvérisé le rêve de voir Messi brandir un trophée d'une compétition majeure. Malgré le fait d'être menée au score, l'équipe avait plié le match en onze minutes grâce à trois buts, signés Pavard et un doublé de Mbappé. Il faut dire que ce match a redonné espoir aux Français qui croient plus que jamais en leur équipe. Après, tout le monde était curieux de voir la réaction de l'équipe de France devant l'une des meilleures équipes sur le plan défensif, à savoir l'Uruguay. Finalement, la Celeste n'a pas vraiment pesé. Varane et Griezmann ont été les clés d'une qualification avec beaucoup d'autorité. La France n'a pas besoin de faire du "cinéma footballistique" pour gagner. Le pragmatisme est l'atout principal de ces Bleus, qui auront tout de même fort à faire devant une équipe d'un tout autre style : la Belgique. M. A.