Par le passé, Alger avait connu des catastrophes naturelles (inondations, séismes, glissements de terrain...). Et, il n'est pas exclu qu'elle en connaisse d'autres dans le futur. Pour éviter que ne se reproduise le chaos dans la cité en cas de catastrophe naturelle, la wilaya d'Alger a lancé, hier, le plan directeur de résilience urbaine. Ce dernier en est encore au stade d'étude, sous la loupe d'experts locaux et étrangers. Il s'agit, en fait, d'un programme interdisciplinaire et ministériel conçu pour aider les autorités de zones urbaines complexes, telles que la wilaya d'Alger à réduire les risques de catastrophe (RRC). Pour le mettre au point, la ville d'Alger va se faire assister par Earthquakes and Megacities Initiative (EMI), un organisme scientifique qui a mis en place des plans similaires dans plusieurs mégapoles internationales, à l'exemple d'Istanbul en Turquie, de Dacca au Bangladesh, de Mumbai en Inde... Fouad Bendimerad, directeur exécutif d'EMI, intervenant à l'occasion de la présentation de ce plan, a expliqué que le plan dont il est question est un projet ambitieux avec une organisation structurelle complexe. Sa réussite, dit-il, dépend de l'implication et de l'engagement des cadres techniques de la wilaya d'Alger. Il ajoute : "Le réaliser, c'est développer la résilience de la capitale, sa capacité à réduire l'impact d'une catastrophe sur les vies humaines et les biens, et sa capacité à se rétablir rapidement tout en continuant à assurer les fonctions vitales de commandement et de coordination." Youcef Salami