Une majorité confortable de huit élus sur les 13 constituant l'Assemblée populaire communale de Sidi Ben Yebka (daïra d'Arzew) vient de dénoncer, par le biais d'une pétition collective, adressée à l'intention du chef de l'exécutif de la wilaya d'Oran, le blocage de l'APC issue des dernières élections communales de novembre 2017. Pour rappel, cette commune est partagée entre le FLN (6 sièges), le RND (4), le FM (2) et MJD (1). En effet et selon la lettre adressée au wali d'Oran (copie transmise à Liberté), les signataires reprochent au P/APC FLN de prendre "des décisions unilatérales et improvisées". Plus grave, ils l'accusent de ne pas respecter l'article 82 de la loi n°11-10 du 22 juin 2011, relative à la commune, et ce non sans énumérer le ou les manquements au dépend du dit aliéna de la même législation en vigueur. Les mêmes élus se plaignent également de "l'exclusion de l'instance exécutive communale", ainsi que "d'une présumée mauvaise gestion, abus de pouvoir et non-application des décisions de la tutelle, se référant à la réintégration de travailleurs dans leurs postes respectifs". Ces derniers imputent également à leur P/APC "une négligence en matière d'environnement et de santé publique". Signalons qu'en matière de représentativité, on est face à un blocage pur et simple des affaires de cette collectivité locale des plus déshéritées de la wilaya d'Oran et vivant uniquement des aides financières et matérielles octroyées par les pouvoirs publics, en dépit de ses biens détenus, comme les nombreuses carrières d'agrégats et de marbres de très haute qualité et des milliers d'hectares de terres agricoles des plus fertiles, laissées pour compte. Signalons qu'on a tout fait pour joindre le P/APC de Sidi Ben Yebka, en vain. ARIBI MOKHTAR