Demandé avec insistance par la voix du président du conseil municipal de la petite localité de Sidi Ben Yebka, située à une trentaine de kilomètres à l'Est de la ville d'Oran, et réitéré lors de chaque regroupement des édiles, par l'ex-wali d'Oran, Sekrane Tahar et encore aujourd'hui par l'actuel chef de l'exécutif wilayal, le projet de désenclavement de cette commune vers le littoral distant de seulement une douzaine de kilomètres demeure toujours à l'état d'objectif… Pour les élus et la population, tant que la puissante direction des travaux publics de la wilaya d'Oran, DTPWO, ne daigne pas comprendre que la réalisation de ce projet est vitale pour les communautés de cette localité. Et daignerait aussi comprendre que l'enclavement de Sidi Ben Yebka est ressenti par les communautés qui y vivent, tel un emprisonnement. «Nous ne cesserons jamais d'attirer l'attention des autorités wilayales sur les conséquences économiques et sociales de l'enclavement de notre communauté, nous dira le président du conseil municipal, M. Khebizat, le désenclavement de Sidi Ben Yebka est une grande nécessité. Une fenêtre sur le littoral. Ce projet de désenclavement est constitué par une voie de communication, menant vers le douar Aricha, sur quatre kilomètres jusqu'à la pointe de l'aguille. Puis une seconde voie qui relie Aricha vers la station balnéaire de Kristel, distante de 8 kilomètres. Soit une route de 12 kilomètres, précise notre interlocuteur. Financièrement, la réalisation de ce projet coûtera 96 millions de dinars et règlera beaucoup de problèmes, tant économique que social, que de liaison routière en rapprochant Sidi Ben Yebka à d'autres cités.