Le siège de l'APC Sa réintégration ne peut être effective qu'après que la justice aura tranché son cas en l'innocentant des accusations dont il fait l'objet. Le président de l'Assemblée populaire communale de Bir El Djir, Belkadiri Mohamed, vient d'être relevé de ses fonctions. Une telle mesure a été prise à son encontre par la wilaya d'Oran suite à la correspondance qui lui a été expédiée par le procureur général près la cour d'Oran soulignant que le P/APC en question «fait l'objet d'une poursuite judiciaire». Tel que cela a été explicité par la wilaya d'Oran, le maire de Bir El Djir est en violation de la mission électorale pour laquelle il a été élu, d'où le gel de ses fonctions. Une telle suspension a été décidée en conformité avec l'article 43 de la loi 12/11 du 22 juin 2011 du Code communal. Sa réintégration ne peut être effective qu'après que la justice aura tranché son cas en l'innocentant des poursuites judiciaires qui ont été lancées à son encontre. Avec une telle suspension, le désormais P/ APC rejoint la secrétaire générale de Bir El Djir qui a été suspendue elle aussi récemment. Ladite suspension de fonctionnaire, représentant l'administration locale, a été décidée et mise en application par la wilaya d'Oran, suite à une correspondance qui lui a été adressée par le procureur général près la cour d'Oran informant la wilaya d'Oran que ladite employée faisait l'objet de poursuites judiciaires pour lesquelles le parquet a certes décidé de la levée du contrôle judiciaire prononcé à son encontre tout en maintenant l'enquête ouverte sur plusieurs affaires dans lesquelles elle a été citée. Ce n'est pas tout. Dans le sillage de la traque administrative lancée contre les représentants du peuple, une autre mesure similaire a été prononcée par la wilaya d'Oran, gelant les fonctions d'un élu local, membre de la commission des marchés de ladite Assemblée populaire communale. Rien n'augure de bien depuis la dernière élection municipale concernant le mandat 2012-2017. Malgré la traque lancée à leur encontre par l'administration et les justiciers, des maires et élus locaux usent et abusent de leur...pouvoir. Le mandat 2012-2017 a été prospère en... scandales et affaires non moins scabreuses toutes liées à la corruption, mauvaise gestion des affaires municipales, malversations et dénonciations. Le gel de fonctions et les actes judiciaires actionnés contre les élus locaux s'accentuent. A la faveur de la dernière suspension du maire de Bir El Djir, la liste, s'allongeant, a atteint le nombre de 15 P/APC qui ont été relevés de leurs fonctions par la wilaya d'Oran. Le dernier en date est récent: la wilaya d'Oran, se référant à la correspondance du procureur général près la cour d'Oran, a décidé de geler les fonctions du président de l'APC de Hassi Bounif, localité située dans la partie est de la wilaya d'Oran. Une telle mesure continue à susciter le sujet dominant des débats locaux. Les habitants de cette petite commune rurale et déshéritée ont, depuis le dernier renouvellement des Assemblées locales de 2012, vécu au rythme du blocage de ses affaires. Sa gestion est marquée par toutes les formes de tiraillements et les zizanies auxquels se sont livrés les élus composant ladite Assemblée communale. Ces zizanies ont atteint le point de non-retour puisque les élus locaux, omettant le contenu de leurs missions principales pour lesquelles ils ont été élus, ont versé dans l'amalgame, l'invective et les dénonciations finissant souvent entre les mains de la justice. La machine judiciaire, se mettant en marche aussitôt alertée ou encore informée, couronne ses rapports par des révélations et conclusions stupéfiantes mettant en cause des élus ayant largement franchi le seuil de leurs prérogatives pour lesquelles ils ont été élus. Les enquêtes des services de sécurité ont, à plus d'un titre, abouti à des découvertes livrant la matière première permettant à la justice de trancher en condamnant les coupables sans trop tarder.