La route des Carrières qu'empruntent les poids lourds est en mauvais état. Selon les automobilistes qui fréquentent quotidiennement ce tronçon pour rejoindre l'agglomération, les fissures superficielles menacent sa stabilité et peuvent engendrer l'affaissement d'une partie de la chaussée. « D'ailleurs, l'état piteux dans lequel se trouve la route principale menant au nouveau complexe d'agrégat, bloque souvent l'accès des camions aux unités de production du bitume, notamment depuis les dernières intempéries », apprend-on de sources municipales. La partie concernée par l'affaissement est située à l'entrée est de la collectivité locale, où le transport de différentes substances produites par le complexe est à l'origine de ces crevasses. « En l'absence des plaques de signalisation déterminant le poids à respecter pour le transport des matériaux, ce tronçon représente un véritable danger auquel les camionneurs font face au quotidien », explique-t-on. A cet effet, le service technique de l'APC a préconisé un traitement approfondi des affaissements qui touchent les principales artères de cette commune. « La cité des 190 logements, située sur un axe des plus névralgiques en matière de trafic routier, a vu le bitumage d'un tronçon de 1,1 km. Les travaux de réparation seront entrepris bientôt à travers une dizaine de points situés sur les chemins de wilaya, à titre de solutions provisoires pour parer aux problèmes des inondations et de stagnation des eaux usées dans certains quartiers périphériques ». Par ailleurs, l'on saura dans ce contexte qu'un échangeur est en cours de réalisation au niveau de la commune de Sidi Ben Yebka. Une fois opérationnel, ce nouveau projet inscrit dans le cadre du désenclavement de cette zone éparse permettra de faciliter l'accès des villageois à la commune de Gdyel. « Avec l'inauguration de l'échangeur, notre commune sera enfin dotée d'une nouvelle ligne de transport qui nous permettra de chasser définitivement tous les transporteurs clandestins menaçant la sécurité du citoyens », apprend-on des mêmes sources. Quoique la commune de Sidi Ben Yebka renferme actuellement une mine de marbre et onze (11) Carrières d'agrégat, dont cinq appartenant à l'Etat, le phénomène du chômage a pris des proportions alarmantes. En effet, les jeunes de cette commune ne sont pas concernés par les avis de recrutement lancés par les exploitants. « Le transfert des sinistrés de Sidi El Houari et l'exode de la population de l'intérieur du pays a multiplié deux fois le nombre de la population de Sidi Ben Yebka. Les différents projets entrepris dans le cadre de la relance de l'agriculture ont été mal repartis, ce qui aurait permis de créer de nouveaux postes d'emploi pouvant contenir le phénomène », précise-t-on.