Lors de la réunion du président de la Ligue de football profesionnel, Abdelkrim Medouar, avec les présidents des clubs des Ligues 1 et 2, celui-ci n'a pas hésité à menacer les deux chaînes de télévision qui détiennent les droits TV des retransmissions des matchs des championnats nationaux, à savoir l'EPTV (ex-ENTV) pour les rencontres de Ligue 1 et Dzaïr TV pour les matchs de Ligue 2. À ce sujet, le président de la LFP a constaté que la ligue détenait des créances importantes auprès des deux chaînes de TV citées. Il a déclaré que la ligue a la ferme intention de récupérer son argent "sinon, plus de TV dans nos compétitions", a-t-il précisé devant les présidents de club. Et d'ajouter : "Une chaîne privée a une dette de 4,9 milliards de centimes, sans parler des dettes de l'EPTV, et dont le contrat court jusqu'en 2020. Il faudra trouver une solution. Les clubs ont le droit de toucher le quota dû aux droits TV. Les clubs de Ligue 2 Mobilis n'ont encore rien touché jusqu'à présent, ce n'est pas normal." En plus des droits TV, d'autres points ont été abordés lors de cette réunion, entre autres l'homologation des stades. "Nous accordons une importance à ce volet parce qu'il est très sensible. Il est lié à la sécurité des joueurs et des spectateurs. À ce sujet, le bureau de ligue a désigné Djamel Messaoudène pour suivre d'une façon permanente ce dossier. Nous avons réuni mardi et mercredi les sous-commissions chargées de l'audit pour parler de la suite des opérations", a fait savoir Medouar. De leur côté, les présidents de club ont profité de l'occasion pour soulever quelques points, parmi lesquels la proposition pour un décalage du démarrage du championnat de Ligue 2, la défense des intérêts des joueurs et des clubs au niveau de la CRL, le plafonnement des salaires, ou encore permettre aux clubs de Ligue 2 d'engager des joueurs étrangers. A. I.