La présidente de la Chambre administrative près la cour de Béjaïa a rejeté la plainte portée récemment par le wali de Béjaïa contre la section syndicale Snapap du siège de la même wilaya, accusée d'avoir organisé une “grève illégale” et de “non-respect du service minimum prévu par la loi”. C'est ce qu'a déclaré, hier, M. Sadek Sadou, secrétaire général du Snapap de la wilaya de Béjaïa, lors d'une conférence de presse tenue au siège de son organisation syndicale. “Nous approuvons la décision de justice qui nous a donné raison même si celle-ci se trouve entachée d'un paradoxe flagrant du fait que la plainte est acceptée dans la forme avant d'être rejetée par la suite”, dira-t-il. Pour le conférencier, “le wali veut, à travers sa plainte, intimider le Snapap et l'ensemble des travailleurs pour ne pas aller à la grève du 13 janvier. Mais nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout de nos revendications légitimes”. Au cours de son intervention, M. Sadou a tenu à rappeler que “le Snapap exige, entre autres, l'élaboration par les responsables concernés d'une convention qui devrait régir la protection et la prise en charge réelle des personnels vacataires de la Fonction publique”. Enfin, selon notre interlocuteur, un conseil de wilaya de Snapap sera tenu avant la fin de ce mois de janvier pour décider des perspectives à donner à leur organisation. K. O.