L'opération tant attendue de relogement des bénéficiaires du quota des 7000 logements sociaux de la nouvelle ville de Draâ Errich, au profit des habitants du chef-lieu de la commune de Annaba, a débuté dans la matinée au Palais des arts et de la culture de Annaba. Cette action, dont le coup d'envoi a été donné par le wali de Annaba, Mohamed Salamani, a été chapeautée par le P/APW, le P/APC et le chef de la daïra de Annaba. Le wali, dans une déclaration, a affirmé que la commission de recours a mis tous les moyens susceptibles pour que seules les familles nécessiteuses en bénéficient. Il a rappelé que de nombreux postulants, qui n'ouvrent pas droit au logement social, ont été exclus et seront poursuivis en justice pour faux et usage de faux notamment. Le programme de cette opération en question a ciblé, dans une première étape, les bénéficiaires de nombreux quartiers du centre-ville de Annaba, à l'image de l'avenu Emir-Abdelkader, les rues Gambetta, Benkhaldoun, Larbi-Tebessi, El-Qods, Bouguendoura-Miloud, le cours de la Révolution entre autres. Cette opération sera élargie dans sa deuxième phase à d'autres importants quartiers de la commune de Annaba. Pour rappel, cette distribution de logements devait avoir lieu le 5 juillet dernier. Elle avait été retardée en raison de la défaillance de l'entreprise en charge de la totalité des travaux d'assainissement des cités de ce nouveau pôle urbain. En effet, lors d'une visite de travail et d'inspection sur le site de ce nouveau pôle urbain, le wali de Annaba avait révélé que "le contrat conclu avec l'entreprise défaillante, en l'occurrence Gouri, avait été tout simplement résilié. Cette résiliation est intervenue à l'issue de nombreuses mises en demeure adressées au concerné. Et pour aller de l'avant et être au rendez-vous, nous avons opté pour le gré à gré pour des entreprises étatiques, dont Batimetal, susceptibles de relever le défi et combler les retards enregistrés sur ce volet". Selon la directrice de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction (Duac) de Annaba, cette entreprise, qui avait été chargée de la viabilisation totale des différentes zones primaires et secondaires de la nouvelle ville pour une enveloppe de 46,5 milliards de centimes, avait failli à sa mission. Ce projet d'assainissement, octroyé le 14 août 2016 pour un délai d'une année, avait été caractérisé par d'énormes retards. "Avec un retard de près d'une année, cette entreprise n'a livré que deux zones, soit 25% de la totalité des travaux de viabilisation", avait souligné la Duac. B. ABDIS