Pour avoir certainement tiré les enseignements nécessaires du semi-échec de samedi dernier au stade Ahmed-Zabana face au CABBA, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran, Badou Zaki, opérera, à n'en pas douter, quelques changements au niveau du onze titulaire. À ce sujet, l'on croit savoir que la première victime de ces modifications au niveau de l'équipe qui débutera la rencontre face à la JS Saoura ne sera autre que le milieu de terrain Zakaria Mansouri. Décevant et manquant terriblement de percussion ou d'imagination, le natif de Tlemcen avait même été critiqué après le match par son entraîneur qui lui a, notamment, reproché son "penchant excessif pour les dribbles inutiles". Pour le remplacer au poste de meneur de jeu des Rouge et Blanc, Feham Bouazza, capitaine mais remplaçant face au Ahly de Bordj Bou-Arréridj est tout désigné pour débuter le match à Béchar. Outre Mansouri, Mohamed Toumi paraît, lui aussi, tout désigné à suivre la première partie de ce derby du Grand Ouest à partir du banc de touche. En méforme et n'ayant jamais constitué une source de danger pour Chaouchi et sa défense, celui qui avait été l'agréable surprise mouloudéenne de la saison passée devrait être remplacé par Kodjo dont la force de pénétration et l'impact physique auraient convaincu Badou de lui accorder davantage de confiance et de temps de jeu. Pas mauvais face au CABBA, le défenseur Blaha devrait, pour sa part, faire les frais du retour de blessure du titulaire habituel sur le flanc droit, Réda Helaïmia, désormais apte à jouer après la guérison de sa fracture au nez contractée lors d'un match amical en Turquie. Dans un autre registre, il semblerait bien que l'attaquant Ziri Hammar n'a pas vraiment apprécié son statut de "joueur non convoqué", le week-end passé. Caractériel, ce dernier nommé a, en effet, séché la reprise des entraînements qui a eu lieu hier matin. La séance de l'après-midi ayant été annulée par le staff technique, ce n'est qu'aujourd'hui qu'on en saura davantage sur ce qui semble, déjà, être une première affaire disciplinaire. Rachid BELARBI