La population d'Oran, particulièrement les habitants de la cité des 670-Logements de haï El-Yasmine, vient d'être secouée par une affaire d'enlèvement qui s'est malheureusement terminée par un drame. Salsabil, âgée de 8 ans, a été retrouvée morte dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1h30 du matin, soit plus de 14 heures après sa disparition, à la cité des Chouhada. La fillette avait disparu alors qu'elle faisait des courses, à la demande de sa mère. Dès que l'alerte a été donnée, ses voisins et les habitants des cités limitrophes se sont mobilisés pour la découvrir, morte, près de l'immeuble où elle habitait. Les enquêteurs de la sûreté de wilaya d'Oran ont réussi à la localiser et à la retrouver après des investigations lancées juste après sa disparition. Les enquêteurs ont fini par arrêter, moins de 24 heures plus tard, un adolescent de plus de 16 ans, présumé impliqué dans l'affaire de l'enlèvement de la petite Salsabil. Selon les premiers résultats de l'enquête, la victime a disparu samedi matin en allant acheter du sucre. Ne voyant pas leur fille revenir à la maison, les parents se sont lancés à sa recherche. En vain. Quelques heures plus tard, le corps de la fillette a été découvert dans un terrain vague d'une cité proche de la leur, a expliqué le père de la victime. Les premiers résultats de l'expertise du médecin légiste ainsi que ceux de la brigade de lutte contre la criminalité de la sûreté d'Oran ont déclaré que le corps de la victime présentait des traces de violence et de strangulation. Les voisins et cousins de la victime ont déclaré que le suspect a même participé aux recherches avant d'être dénoncé par les amies de la petite Salsabil. Cette affaire a suscité émoi et consternation chez les habitants de la cité de haï El-Yasmine et de tout Oran qui ont manifesté leur compassion et leur solidarité avec la famille de la défunte. Elle a également enflammé les réseaux sociaux. Les investigations se poursuivent toujours pour connaître les causes et les circonstances de cette affaire, a-t-on ajouté de même source. Hadj Hamdouche