En dépit d'importantes sommes d'argent encaissées cette semaine de la part du Groupement de cimenterie (Gica) et une partie des droits de télévision de l'ordre de 2,5 milliards de centimes, le président de l'USMH, Mohamed Laïb, peine à régulariser la situation de nombreux joueurs et entraîneurs ayant saisi la CNRL et obtenu gain de cause à l'instar de Hamza Aït Ouameur, Dehar, Mourad Delhoum, Mebarki et Hadj Bouguèche. Ce dernier a refusé catégoriquement un arrangement à l'amiable s'étalant sur trois ou quatre tranches, il a exigé la totalité de son argent au même titre que Delhoum et Mebarki. L'ex-entraîneur Boualem Charef a, selon nos sources, accepté un échéancier de paiement s'étalant sur 4 ou 5 mois, lui qui doit encore 1,5 milliard de centimes. Il faut dire que la situation n'a pas bougé d'un iota à l'USMH comme le confirme une source à la LFP. "Rien n'a été fait par la direction de l'USMH. C'est toujours la même situation ils n'ont rien amené qui puisse débloquer la situation. Même les dirigeants du RCK sont dans la même situation ils n'ont rien réglé, le président de ce club a présenté des dossiers vides d'où l'impossibilité de lui délivrer les licences", confie notre source à Liberté. Les dettes de l'USMH sont estimées à plus de 9 milliards de centimes ils joueront demain à Lavigerie pour le compte de la 3e journée de la Ligue 2 face au MCEE avec les espoirs et certains joueurs qualifiés. R. A.