Plusieurs invitées, dont l'écrivaine franco-algérienne Faïza Guène, invitée d'honneur de la manifestation, ont été absentes aux RAMAJE. Les premières rencontres annuelles Méditerranée-Afrique des jeunes écrivaines (Ramaje) se sont ouvertes dans la matinée d'hier à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma, et se poursuivront aujourd'hui. Organisé sous l'égide du ministère de la Culture, cet évènement, dédié à Yamina Mechakra, ambitionne de devenir une plateforme incontournable de la réflexion autour du féminin dans la littérature. À ce propos, dans son allocution, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a indiqué que "cette rencontre s'articulera autour de la célébration de la femme créatrice, qui observe le féminin au cœur de la littérature comme une force de création qui imprègne la vie de son existence pure et éternelle." Et d'ajouter : "Si ce n'est aussi une réhabilitation de la littérature faite par les femmes à travers sa mise en avant, et ce, pour toutes les créatrices d'ici et d'ailleurs qui sont ouvertes à toutes les formes d'écriture." Pour sa part, l'organisatrice Dalila Nedjem a souligné dans son intervention que "les Ramaje, nous rassemblent d'abord, autour de la mémoire de Yamina Mechakra. Une voix singulière de la mémoire algérienne". Elle a souligné aussi qu'"en rendant hommage à Mechakra lors de ce premier rendez-vous des Ramaje, nous rendons également hommage à toutes celles qui font entendre leur voix par la plume, qui disent le monde, le leur, et le nôtre, avec courage, esprit, droiture et clairvoyance". Pour revenir à la programmation, l'écrivaine franco-algérienne Faïza Guène connue pour ses romans Kiffe kiffe demain et Un homme ça ne pleure pas, devait être la guest-star de la première édition. Mais à la surprise générale, l'invitée d'honneur était absente lors de la journée d'ouverture où elle devait animer une conférence intitulée "Osons l'avenir !" et les deux ateliers "Littérature à l'université" et "Ecrivez c'est filmé". Selon une source proche de l'organisation, Faïza Guène n'est pas venue pour faute de billet, car le partenaire de l'évènement, à savoir le CADC n'a pas fait de réservation. D'ailleurs, plusieurs autres auteures vivant à l'étranger comme Lynda Nawell Tebani, Lynda Handalla et tant d'autres n'ont pu assister à ces rencontres pour la même raison (elles l'ont d'ailleurs posté sur Facebook). Suite à ces annulations, le programme a été complètement changé à la dernière minute. Concernant la journée d'aujourd'hui, elle sera ponctuée des rencontres "Editons les femmes" et "Parlons d'écriture", des ateliers "Ecrivons en amazigh" et "Sauvez les bulles" ainsi que le lancement officiel du prix Yamina Mechakra en langues arabe, française et amazighe. H. M.