Après le point grappillé samedi passé à Batna face à l'AS Aïn Milia, les joueurs de la JS Kabylie ont bénéficié de deux jours de repos et devaient donc reprendre le chemin de l'entraînement lundi à 18h au stade du 1er-Novembre, pour préparer le prochain match prévu à domicile contre la formation du Paradou. Et si le championnat de Ligue 1 marquera une courte pause ce week-end à cause du match Gambie-Algérie comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations, les Canaris comptent en profiter pour souffler quelque peu afin de négocier au mieux cette nouvelle apparition au stade du 1er-Novembre tout en caressant l'espoir de décrocher la seconde victoire de la saison. Les Kabyles misent beaucoup sur le match de mardi prochain contre le PAC, primo pour s'accrocher au haut du tableau en ce début de saison prometteur ; secundo pour entretenir au maximum le moral des troupes à quelques jours du "clasico" MCA-JSK qui se profile déjà à l'horizon, puisqu'il est programmé pour la semaine prochaine, plus précisément samedi 15 septembre au stade du 5-Juillet en soirée. Et si le PAC, avec son football très technique, n'a pas toujours réussi à la JSK, comme ce fut d'ailleurs le cas lors de la saison dernière où les Kabyles avaient d'abord concédé le nul à l'aller à Tizi puis subi une défaite au match retour au stade Omar-Hamadi de Bologhine, voilà que les camarades de Mehdi Benaldjia ont, cette année, des atouts à faire valoir, du fait qu'ils puisent, eux aussi, dans un fond de jeu très fouillé, surtout qu'il est agréablement animé en zone médiane par deux anciens Pacistes, en l'occurrence Benyoucef et Benkhelifa, aux côtés du nouveau maître à jouer kabyle, Oukaci. En fait, le jeune Juba Oukaci symbolise parfaitement la saveur de la nouvelle cuvée kabyle, lui qui, comme d'autres attaquants racés de la pépinière kabyle tels qu'Anis Renaï et Massinissa Tafni, sont visiblement déterminés à s'affirmer cette année où ils veulent absolument saisir leur chance. "Cette saison, ça passe ou ça casse, car nous, les jeunes joueurs du club, nous avons été jugés à notre juste valeur et il ne nous reste plus qu'à confirmer sur le terrain toute la confiance placée en nous par la direction du club et notre staff technique", estime l'enfant prodige de Fréha qui a éclos d'abord au sein de l'école de football du Club Amazigh de Fréha, avant de faire son apprentissage au sein des jeunes catégories de la JSK, des minimes jusqu'en seniors, alors qu'il n'avait que 19 ans. C'est dire que le talentueux Juba, qui rappelle bien la carrure d'un certain Hakim Medane avec son pied gauche magique, sa clairvoyance dans le jeu et ses déviations lumineuses, est bien parti pour réussir son envol lui qui, à 22 ans, veut continuer sur la lancée et gérer judicieusement le gouvernail du vaisseau kabyle pour donner bien de la joie aux supporters kabyles. Mohamed HAOUCHINE