Le colloque algéro-français, organisé par Ubifrance et la mission économique de l'ambassade de France sur la maîtrise du risque industriel dans le secteur des énergies, s'est ouvert hier. Il a regroupé des représentants d'une dizaine d'entreprises françaises, notamment de la Snef, de Schneider Electric et de Saipem et de 150 délégués des entreprises du secteur, principalement de Sonatrach et de ses filiales. “L'objectif de la rencontre est de débattre des questions liées à la gestion du risque en amont et en aval dans le secteur de l'énergie, de la conception à l'exploitation de l'installation, mettre à plat les expériences des deux pays dans le domaine de la sécurité, notamment après respectivement l'incident de Skikda et celui d'AZF”, nous indique la représentante de la mission économique. Au cours de la plénière, il a été exposé le département HSE de Sonatrach, la nouvelle réglementation du ministère de l'Environnement en matière de gestion des risques industriels ainsi que la coopération en matière de formation dans le domaine de la sécurité entre l'IAP et l'Institut français du pétrole. Il est clair également que les sociétés françaises, qui participent à cette rencontre, tentent de se positionner sur le grand marché qui s'ouvre pour les compagnies internationales dans le domaine de la maintenance et du revamping des installations de Sonatrach et de ses filiales. En effet, outre les nouvelles exigences en matière de sécurité et d'environnement, la loi sur les hydrocarbures donne sept ans à Sonatrach pour qu'elle mette en conformité ses équipements aux standards internationaux. En ce sens, la Snef, une société française de service, est intéressée par la réhabilitation des raffineries de Naftec, confie son représentant. Le délégué de Syntec — un syndicat patronal représente 250 sociétés françaises d'ingenierie — précise que la rencontre vise également à présenter l'offre française en matière de services permettant une meilleure maîtrise des risques industriels dans le secteur de l'énergie. N. R.