Le président contesté de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, résiste toujours aux pressions qui visent à le faire partir, mais il ne semble pas studieux dans l'accomplissement des activités entrant dans le cadre de la diplomatie parlementaire. En tout cas, ce n'est pas lui, mais un vice-président de l'Assemblée, Mohamed Hellali, en l'occurrence, qui a présidé, hier, à l'hémicycle Zighoud-Youcef, la rencontre diplomatique parlementaire algéro-mexicaine. Il est vrai que la rencontre concerne la commission parlementaire d'amitié Algérie-Mexique et s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales et de la relance de la diplomatie parlementaire entre les deux pays, mais elle constitue une opportunité pour Bouhadja de montrer, comme il est généralement de coutume en politique, qu'il est toujours maître des lieux. La rencontre a été rehaussée par la présence de l'ambassadeur du Mexique en Algérie, Gabriel Rosenzweig, qui a salué, à l'occasion, "la qualité des relations historiques liant les deux pays", mettant en avant "les efforts déployés pour la promotion de la coopération bilatérale et la diversification de ses domaines, au service des aspirations des directions et peuples des deux pays à davantage de réalisations communes". Un discours qui fait écho à l'allocution de M. Hellali qui a, lui, mis en exergue "les relations historiques et exceptionnelles liant les deux pays et englobant différents domaines politiques et économiques, ainsi qu'une convergence des vues sur les différentes questions internationales", soulignant "le rôle important des groupes d'amitié dans la consolidation de la diplomatie parlementaire et la création d'espaces pour l'échange de vues sur les différentes questions politiques et économiques soumises au débat devant l'opinion publique internationale, la promotion des relations parlementaires et la coordination des positions dans les instances parlementaires internationales, outre l'échange de visites de manière plus élargie dans les différents domaines". Pour sa part, le président de la commission parlementaire d'amitié, Kada Kouadri, a exprimé "sa disposition et celle des membres de la commission à promouvoir les relations bilatérales entre les parlementaires des deux pays", soulignant que "ce mécanisme diplomatique consacré par la Constitution complète la diplomatie officielle". R. N./APS