Si la JSK collectionne les bons résultats depuis le début de saison, elle le doit surtout à la maîtrise collective de son groupe où des joueurs aguerris comme Sadou, Benaldjia, Belaili et autre Salhi sans oublier ses deux "perles noires" Uche et Fiston, il faut bien se rendre à l'évidence que la force de la formation kabyle réside dans la fraîcheur physique et la rage de vaincre de ses jeunes qui ont pour noms Oukaci, Tafi, Renai, Benkhalfa, Benyoucef, Tizi-Bouali, Hamroune, Chetti, Aït-Abdeslam et autre Belkacemi dont la moyenne d'âge avoisine les vingt-deux ans. Ils sont non seulement pétris de qualités qui leur ont permis de saisir la chance offerte par l'entraîneur Franck Dumas, amis éprouvent un certain plaisir à mordre inlassablement dans le ballon et à gambader gaiement durant toute la partie pour prendre littéralement l'adversaire à la gorge et forcer ainsi la décision même dans les moments les plus critiques. Cette semaine encore, l'on a remarqué, à l'entraînement, la détermination des jeunes joueurs kabyles qui n'ont jamais rechigné à l'effort et ce en dépit de l'absence de leur entraîneur en chef, Franck Dumas, reparti en France pour régler une procédure administrative. "Ils sont admirables ces jeunes qui se défoncent sur le terrain à l'entraînement comme en compétition, et c'est tant mieux pour la bonne trajectoire de cette équipe de la JSK qui nous fait réellement plaisir cette saison", avoue l'entraîneur adjoint Mourad Karouf qui, avec son ex-coéquipier Slimane Raho, a assuré parfaitement l'intérim, cette semaine, et ce avec une certaine augmentation de la charge de travail puisque les joueurs ont été soumis, hier, à un travail biquotidien. "Grâce à la confiance totale placée en nous par nos dirigeants et surtout par le coach Dumas, qui nous a donné notre chance cette saison, nous ne rechignons pas à l'effort car il n'y a que le travail et le sérieux qui payent, et nous avons cravaché très dur, cette semaine encore, pour préparer le match de ce vendredi face à Médéa, une équipe qu'il ne faut pas mésestimer car elle est accrocheuse et voyage bien", dira Juba Oukaci, le jeune stratège kabyle qui, à 22 ans, confirme toute sa classe naissante. "Contre Médéa, il va falloir faire preuve de vigilance, de détermination et de conviction pour empocher les trois points qui nous permettront de préserver notre invincibilité et la première place au classement", affirme, de son côté, l'attaquant Massinissa Tafni, 21 ans à peine, lui qui a soigné un petit bobo et qui se sent prêt à donner le meilleur de lui-même pour apporter sa fougue juvénile face à Médéa. Mohamed HAOUCHINE