Le désormais ex-entraîneur des gardiens de but de l'équipe nationale Lounès Gaouaoui a tiré à boulets rouges sur le président de la FAF Kheireddine Zetchi, à la suite de son départ précipité de l'encadrement technique des Verts au lendemain de la défaite face au Portugal. L'ex-keeper national n'a pas mâché ses mots. "Je ne pouvais pas rester. C'était clair comme l'eau de roche. La venue de Aziz Bouras est révélatrice. On ne voulait plus de moi. Et quand j'ai demandé au président de la FAF un rendez-vous pour la résiliation du contrat, il m'avait prié de l'appeler un dimanche. Chose que j'ai faite, comme prévu. Mais voilà qu'en voulant le joindre sur son portable, le président de la FAF n'a même pas daigné répondre à mes appels. J'étais vraiment déçu. Je peux vous dire que Zetchi n'a pas de parole, alors comment expliquer son comportement", a-t-il déclaré lors d'une émission sportive diffusée sur El Djazairia 1 et d'ajouter : "Vous savez, j'ai touché la moitié ce que je percevais à la JSK, soit la moitié de 50 millions de centimes. J'avais travaillé trois mois et je n'ai encaissé aucun centime. Je ne suis pas là pour réclamer mon argent, je peux vous dire que je n'en ai pas besoin et je ne compte pas les encaisser. Ce qui m'a touché le plus, c'est le manque de considération de la part de Zetchi qui, au lieu de m'envoyer quelqu'un d'autre à sa place, aurait pu m'accorder un temps pour régler ma situation", indique Gaouaoui. N. T.