Les conditions climatiques ont grandement contribué à réaliser une bonne récolte. Selon l'exposé présenté par le directeur des services agricoles lors de la dernière session de l'APW, la superficie destinée à la céréaliculture (blé dur, blé tendre, orge et avoine) comprise entre 2010 et 2018 a connu une évolution substantielle, puisqu'elle est passée de 96 800 ha à 116 600 ha, avec un taux de 17%, soit l'équivalent de 19 800 ha. Quant à la surface emblavée des légumes secs, celle-ci a atteint 9700 ha lors de la saison agricole 2017/2018, dont 5400 ha pour le pois chiche avec un taux de 56%. Il faut dire que les conditions climatiques ont largement contribué à une bonne récolte. Et pour cause, la quantité pluviométrique enregistrée depuis le début de septembre 2017 jusqu'au mois de mai 2018 a atteint 405 mm. À ce titre, les agriculteurs n'étaient pas dans le besoin de recourir à l'irrigation complémentaire, dans la mesure où les conditions atmosphériques étaient favorables. Cependant, selon Naïmi Berkane, afin de faire face à toute difficulté climatique due au déficit pluviométrique, il est impératif de développer et de généraliser la technique d'irrigation complémentaire à laquelle l'Etat attache une grande importance à travers son soutien aux opérations de mobilisation des eaux superficielles à travers les différents équipements d'irrigation contenus dans le programme de la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, 83 appareils d'aspersion ont été distribués au profit de 44 agriculteurs, alors que la surface irriguée des céréales a atteint 1600 ha lors de la dernière saison agricole. En ce qui concerne l'évaluation des travaux techniques réalisés, le labour en profondeur a atteint une superficie de 114 000 ha, alors que 90 630 q de semences de traitement des céréales et 720 q de semences de traitement des légumes ont été utilisés dans cette opération. Quant au programme d'intensification des céréales, il a été réalisé dans 229 exploitations agricoles sur une superficie globale estimée à 7313 ha, a indiqué l'intervenant qui a révélé que la production céréalière a atteint 2 427 700 q, dont 1 172 100 q de blé dur, 288 000 q de blé tendre, 941 400 q d'orge et 26 200 q d'avoine, alors que 864 449,80 q sur la quantité globale ont été livrés aux deux CCLS de Hammam Bou-Hadjar et de Aïn Témouchent. Il a indiqué que cette opération a permis de régulariser 3427 fellahs qui ont livré leur production aux CCLS pour un montant global estimé à 3 256 930 095 DA, dont 3282 fellahs ayant livré les céréales pour un montant estimé à 3 079 265 695 DA et 145 fellahs qui ont remis les légumineuses (pois chiche et lentilles) pour un montant de 177 664 400 DA. Pour M. Naïmi, la formation et la vulgarisation agricole ont joué un grand rôle dans cette performance, notamment avec le respect de l'itinéraire technique, l'utilisation des semences traitées agréées, la protection des végétaux et des cultures ainsi que l'utilisation de l'irrigation complémentaire qui ont fait l'objet d'une campagne de sensibilisation de proximité et de formation continue au profit des fellahs et des cadres. Aussi, dans le cadre du crédit Rfig sans intérêts, il a indiqué que sur les 1249 demandes qui ont été déposées au guichet unique lors de la saison agricole précédente 1195 demandes ont eu un accord favorable pour un montant attribué estimé à 509 975 400 DA, dont 283 332 163 DA ont été consommés. M. LARADJ