Piégé par l'indisponibilité prolongée de certains éléments et les forfaits de dernière minute d'autres, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran tentera de passer avec succès le test constantinois et de bonifier le récent succès face au DRBT. Hamza Aït Ouamer, Hamza Heriet, Brahim Bedbouda, Mohamed Toumi, Kodjo Doussé, Ziri Hammar et Sabri Gharbi ne sont, en effet, pas concernés par ce périlleux déplacement chez le champion sortant. Ces absences ont, d'ailleurs, contraint Omar Belatoui à faire appel, pour la toute première fois, aux services de deux éléments de l'équipe réserve, à savoir l'attaquant Berrezzoug et le défenseur Belhadji afin de compléter sa liste. Cet état de fait ne devrait toutefois pas trop chambouler le onze entrant puisqu'on retrouvera Maâzouzi dans la cage, devant l'habituel quatuor défensif Helaïmia, Mekkaoui, Bouchar-Sebbah. Dans l'entrejeu, l'absence de Heriet obligera Omar Belatoui à faire reculer d'un cran soit Zakaria Mansouri, soit Feham Bouazza pour prêter main forte à Yettou dans la récupération et les ingrates tâches défensives. Cela devrait, du reste, profiter à l'attaquant international espoir Boumedien Frifer qui retrouvera, sauf imprévu, une place de titulaire aux côtés de Nadji et Chibane, lui-même bénéficiaire du départ précipité de l'Ivoirien Kodjo. Un Frifer pour la titularisation duquel l'entraîneur en chef de l'équipe professionnelle a subi une certaine pression de son proche entourage. Accompagné du président Belhadj Ahmed dit Baba qui a remis tout récemment aux joueurs la somme de 10 millions de centimes représentants deux primes de matches, le même Omar Belatoui mesure, en parallèle, parfaitement l'importance de ce choc face au CSC et ses retombées sur la suite de son parcours à la tête des Rouge et Blanc d'El-Hamri. L'ancien défenseur international n'ignore de fait pas qu'une victoire ou même un nul en terre constantinoise ferait grimper sa cote en flèche auprès des ultras les plus réticents à son retour sur le banc mouloudéen au moment où une glissade sur l'herbe de Hamlaoui le décrédibiliserait énormément. Rachid Belarbi