Dans un communiqué de presse transmis, hier, à notre rédaction, le Café littéraire de Béjaïa (CLB) tient "à dénoncer et à condamner la répression de la marche des libertés", qui devait avoir lieu, hier matin, dans la ville des Hammadites, à l'appel du comité pour la libération des détenus d'opinion à la tête desquels figure Merzoug Touati. Pour les animateurs du CLB, cette répression policière constitue "une atteinte grave à la liberté de manifestation et d'expression. Ce droit inaliénable que le pouvoir continue de bafouer revêt un caractère très dangereux, car il confirme encore plus la volonté des décideurs de soumettre la société par la peur, la répression et la violence brute". "Nous ne devons pas accepter cet ordre dictatorial", ont-ils estimé dans le même document, avant d'assurer que "la lutte pacifique pour le respect de nos droits et libertés se maintiendra aussi longtemps qu'ils continueront d'être piétinés". K. OUHNIA