C'était la grande déception chez les sanafir au coup de sifflet final. en concédant un nul, ils tombent de leur petit nuage et voient leur rêve de jouer la coupe arabe s'envoler. Il est vrai que ce match relève d'une importance primordiale pour les Vert et Noir qui se devaient de remporter ce match retard afin de garder l'espoir de jouer cette coupe. Comme nous l'affirme l'entraîneur Slimani : “il nous fallait gagner ce match pour conforter notre classement mais aussi pour le moral des troupes. on tenait à remporter ce match mais le manque d'expérience de mes jeunes a fait qu'on laisse filer une victoire qui nous tendait les bras. je tiens à rendre hommage à mes joueurs qui se sont donné à fond. Je pense que cela va nous permettre de bien entamer la saison prochaine. j'espère qu'on gardera cet état d'esprit lors de nos prochaines confrontations.” Il faut dire aussi que les poulains de Slimani ont entamé le match comme il le fallait, en pressant leurs adversaires venus pour juste garder la forme en prévision de leur important match de finale de coupe. ainsi, avec une très bonne occupation du terrain, ils mettront à mal la défense chelifienne à plusieurs reprises et il fallait attendre la 26', sur un bolide de Sedrati des 30 mètres, pour voir le jeune gardien Doukha s'incliner. continuant leur pressing, les locaux auraient pu aggraver la marque n'était la maladresse de Fenier qui ratera, encore une fois, l'immanquable (35', 38' et 42'). alors qu'en face, seul Balbone fut assez dangereux, surtout sur un coup franc (40') qui verra Belouahem bien placé. De retour des vestiaires, Fenier, encore lui, ratera une balle de but sur un joli service de Betouaf, alors qu'il avait les bois grands ouverts (47'). puis, ce fut au tour de Chaoui de suppléer son gardien battu en sauvant sur la ligne un coup franc bien travaillé de Betouaf (60'). alors que la partie n'avait pas connu un grand engagement physique, voilà qu'à la 70', elle dégénère sur un coup de coude de Gaye sur Gahch qui sera groggy. s'ensuivra une mêlée générale où tout le monde frappe tout le monde dans les deux camps. L'on marquera alors un long arrêt de jeu de près de 10 minutes, et là, les Chelifiens accuseront leur ancien coach d'avoir mis le feu aux poudres comme nous le confia Mezouar : “moi, je suis venu pour faire un match et non pas pour régler des comptes ni me faire des ennemis à Constantine. et Slimani est vraiment indigne de driver un club comme le CSC.” même son de cloche chez son entraîneur, à la fin de la partie, où Amrani dira : “Je suis sincèrement outré par le comportement de mon collègue ; je pense que le CSC pouvait aisément gagner ce match car nous sommes venus pour bien préparer mon équipe à la finale, mais Slimani a préparé un véritable guet-apens, et c'est vraiment regrettable.” En tout cas, depuis cette interruption, les nerfs étaient à fleur de peau puisque les Chelifiens termineront à 10, suite à l'expulsion de Gaye, de même que du gardien remplaçant du CSC, Denni. On jouait la 88' d'arrêt de jeu, quand, sur un long rush de Chekhlem, ce dernier prend de vitesse toute la défense et marque dans un trou de souris. c'était la douche écossaise dans les tribunes. En levant son tableau, qui indiquait 8' d'arrêt de jeu, l'arbitre donnera un second souffle aux sanafir, qui se rueront à l'attaque. Et, sur un corner de Betouaf, Zerdia s'élève et verra sa tête renvoyée dans les pieds de Maïza qui marque (94'). ayant cru que le plus dur était fait, les Constantinois se déconcentrent et se font rejoindre par un fort joli but bien construit et ponctué par Zamouche d'un tir en pleine lucarne (96'). H. SAMIR