Le problème de l'environnement demeure toujours posé à Jijel et sa périphérie, surtout durant la période estivale. L'inspection de l'environnement est interpellée, car le problème des décharges publiques prend de l'ampleur, surtout dans les grands centres urbains de la wilaya. Les ordures s'amoncellent au niveau de toutes les décharges dites “contrôlées” en périphérie des agglomérations. L'exemple le plus frappant demeure celui de la décharge de Jijel, dont les émanations sont souvent portées d'est en ouest. Ce phénomène risque de porter atteinte à la santé, à long terme, des riverains. L'autre décharge d'El Aouana, en bordure de la RN 43, à la sortie ouest de la commune près du rivage, est une véritable montagne défigurant le paysage. Malgré la finalisation des travaux de réalisation et d'équipement du centre d'enfouissement technique se trouvant dans la région de Beni Ahmed, il y a cinq mois, sa mise en service tarde à voir le jour. Cette situation rend la gestion des ordures ménagères de la ville de Jijel de plus en plus difficile. La commune de Jijel dégage quotidiennement environ 70 tonnes de déchets ménagers et industriels, dont 45 tonnes, seulement, sont ramassées par les services de la commune de Jijel. Par ailleurs, on apprend que le retard de la mise en service du centre d'enfouissement est dû à l'absence d'un cadre juridique relatif à l'inexistence d'une entreprise chargée de la gestion de ce centre, dont la réalisation et l'équipement ont coûté 25 milliards de centimes. Mourad Bouchama