Le Mouloudia d'Oran a bénéficié jeudi d'une subvention d'un demi-milliard de centimes du Fonds de wilaya, offerte au président Belhadj Ahmed dit Baba par le wali, Mouloud Cherifi. Ces 500 millions de centimes constituent un réel apport à la direction oranaise dans sa quête de solutions monétaires aux dettes cumulées auprès de la chambre de résolution des litiges qui obstruent la qualification des deux recrues hivernales, Mohammedi et Vivien, sous leurs nouvelles couleurs mouloudéennes. Dans ce même registre recrutement, le fait que le président Baba se soit entendu sur presque tout avec Sid-Ahmed Aouedj n'a pas forcément réjoui les supporters du club d'El-Hamri. Bien au contraire. Une bonne partie de fidèles a grandement contesté ce choix et critiqué cet imminent recrutement pour au moins deux raisons principales. La première est liée au fait que Aouedj n'est pas au faîte de sa forme, comme l'atteste son ratio temps de jeu-but de la phase aller sous le maillot de la JS Saoura. La seconde a trait à sa fameuse célébration du but marqué contre le MCO lorsqu'il jouait à la JS Kabylie et ses larmes de joie qui avaient irrité le public mouloudéen. "On ne veut pas de Aouedj au MCO. Il a pleuré de joie lorsqu'il nous a marqué ce but à Tizi Ouzou. Il a toujours refusé les sollicitations du Mouloudia, lui préférant la JSK, le MCA, l'ESS puis la JSS. Mais comme il n'a jamais réussi à s'imposer dans ces clubs et qu'il a, à chaque fois, été libéré, il veut désormais revenir à la maison. On n'en veut pas. D'autant plus qu'il a prouvé que c'était un joueur limité et tellement surcoté", pestera, à ce propos, un proche de l'équipe comme pour confirmer ce rejet de la galerie mouloudéenne. Soulignons, enfin, pour l'anecdote que le bus transportant la délégation oranaise est tombé en panne, hier, à dix kilomètres de Magra, où devait se dérouler l'important match face au CABBA, ce qui a grandement indisposé joueurs et membres du staff technique qui ont dû faire usage de débrouille pour arriver à temps. Tout cela en l'absence, devenue coutumière, du président Baba. Rachid BELARBI