En vertu d'un décret exécutif publié au Journal officiel n°12, il est attribué à l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) un titre minier pour les activités de recherche et/ou d'exploitation des hydrocarbures sur le périmètre dénommé offshore Algérie d'une superficie de 131 165,44 km2 et adjacent aux territoires des wilayas d'El-Tarf, d'Annaba, de Skikda, de Jijel, de Béjaïa, de Tizi Ouzou, de Boumerdès, d'Alger, de Tipasa, de Chlef, de Mostaganem, d'Oran, d'Aïn Témouchent et de Tlemcen. Le gouvernement établit ainsi les frontières des sous-zones pour des activités d'exploration et d'exploitation pétrolières en mer. Sonatrach et ses associés étrangers vont, dans ce cadre-là, développer leur activité offshore sous l'autorité d'Alnaft. Des prospections sont en cours pour déterminer si ces régions sont potentiellement riches en pétrole. Sonatrach a, d'ailleurs, signé, il y a quelques mois, quatre accords dont deux pour l'exploration du potentiel pétrolier en offshore avec le groupe ENI (Italie) et Total (France). La partie orientale de l'offshore algérien sera opérée avec ENI, alors que la partie occidentale le sera avec Total. Cependant une question se pose : est-il opportun, aujourd'hui, de lancer des projets dans l'offshore, alors que des régions du Sud présentent toujours un potentiel inexploité ? Selon Ali Kefaïfi, expert en énergie, à présent, l'offshore n'est pas intéressant et le défi est ailleurs. L'expert évoque des coûts onéreux dans ce segment (200 millions de dollars par puits comparés à 10 millions de dollars on-shore). S'ajoute à tout cela la non-rentabilité relative. Pour lui, les projets offshore sont à rejeter, face à des prospections fascinantes on-shore.