Cela fait plusieurs mois que l'éclairage public, qui doit être considéré comme un service au cœur de la politique de la ville, est défaillant. En panne par endroits et inexistant dans d'autres est le constat des Sétifiens. Selon certaines indiscrétions, le parc communal manquerait d'ampoules et autres consommables dont les transformateurs, au point où plusieurs ampoules grillées n'ont pas été remplacées depuis plusieurs mois, voire depuis plusieurs années. Le camion-nacelle de l'unité de l'éclairage public ne sillonne que rarement les rues de la ville. Il est à rappeler qu'en dépit du manque, l'éclairage public était très bien entretenu à Sétif. La ville était considérée comme une ville mal éclairée, notamment dans différentes cités dont Aïn Mouss, la cité du 20-Août-1955, la cité Abbaoui, Chouf Lekdad, Aïn Trik, Fermatou. Dans cette dernière, les habitants de la cité Sadi ont cotisé pour acheter des ampoules et transformateurs et appeler le service concerné au parc communal pour les installer. Au moment où sous d'autres cieux l'éclairage public est passé au LED et à l'énergie solaire, les cités de Sétif sont plongées dans le noir. Les réclamations des citoyens habitant les différentes cités-dortoirs sont restées lettre morte. Les opérations d'amélioration urbaine ne prennent que rarement ce volet. Par ailleurs, il est constaté qu'hormis les grandes artères de la ville, à savoir les avenues et grands boulevards, dont l'avenue de l'ALN, la rue du 8-Mai-1945 et celle du 1er-Novembre-1954, les boulevards d'El-Hidhab et Lahchama, l'éclairage des autres routes est absent et se pose avec acuité, au point où la sécurité des personnes et des biens est mise en danger. Des citoyens qui ont pris attache avec notre rédaction s'interrogent sur la raison de cette négligence constatée depuis plusieurs années.