Après concertation avec les parties concernées, la commission technique de wilaya vient de décider l'augmentation du tarif du taxi urbain de 30 à 40 DA. Cette nouvelle mesure entrera en vigueur samedi prochain. La commission technique de wilaya, composée des membres des directions des transports, de la concurrence et des prix, des travaux publics, de la Sûreté de wilaya, de la commission de la circulation et de l'embellissement de l'APC du chef-lieu de wilaya, de l'UGCAA et de le SNTT, chargée de statuer sur la hausse de la nouvelle tarification des taxis urbains, s'est réunie avant-hier au siège de l'hôtel de ville de Sidi Bel-Abbès. Cette commission a adopté à l'unanimité deux principaux points inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre et longtemps revendiqués par les chauffeurs de taxi affiliés au bureau de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Il s'agit de la hausse du tarif du taxi urbain et l'examen et la solution de l'épineux problème des stations de taxi interwilayas, notamment celui la ligne de Chlef. À cet effet, il a été décidé une hausse de 10 DA sur le tarif actuelle de 30 DA, pratiqué par les taxis urbains et dont l'application prendra effet à partir de samedi prochain, la régularisation de la situation anarchique de la station de la ligne Chlef, sise au quartier Sakia- El-Hamra, par la désignation de 23 taxis collectifs qui assureront, désormais, quotidiennement la desserte Sidi Bel-Abbès-Chlef à partir de l'esplanade de la gare, selon M. Gouri Embarek, secrétaire général du bureau de l'union de wilaya de l'UGCAA. Interrogé par nos soins sur les motifs de cette hausse, ce dernier dira : “Au début, les pouvoirs publics nous ont recommandé l'application du taximètre et nous l'avons refusé pour la simple raison que le tarif de la course imposé par cette appareil est de 70 DA, ce qui est trop cher et pour nos clients et pour les propriétaires de taxi. Mais suite à une série de dialogue et de concertation avec l'ensemble des parties concernées, nous sommes arrivés à cette solution qui, j'espère, arrangera tout le monde. Quant au raisons, il y a d'abord l'augmentation des prix du carburant, les charges trop excessives, l'état de vétusté des routes, l'indisponibilité et la cherté de la pièce de rechange et, enfin, la cherté du niveau de vie.” B. AZIZ