Cet état de fait pénalise énormément la population et illustre parfaitement la bureaucratie et le laisser-aller au niveau de la wilaya. Prévu avant la fin de l'année écoulée, le lancement du projet de réalisation d'une polyclinique inscrite depuis 2012 dans la commune de Tala Ifacène (chef-lieu de commune situé 60 km au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Sétif) est toujours reporté aux calendes grecques. Cet état de fait qui pénalise énormément la population illustre parfaitement la bureaucratie et le laisser-aller au niveau de la wilaya. Le dossier qui a toujours été utilisé comme "fonds de commerce" par les candidats aux différentes élections locales et nationales n'a toujours pas vu le jour. La consécration d'une enveloppe financière de 11 milliards depuis plus de cinq années et la réservation d'une parcelle de terrain mise à la disposition des responsables locaux par un bienfaiteur de la région n'ont pas suffi à la concrétisation du rêve tant attendu par la population de la région. Selon des habitants de la commune qui ont pris attache avec notre journal, les travaux n'ont pas été lancés en dépit e la parution de l'avis d'appel d'offres national dans un journal quotidien et l'attribution du projet à une entreprise. D'autres sources parlent de l'annulation du projet à cause du gel des projets décidé par le gouvernement depuis plusieurs années suite à la crise financière, qui a nécessité l'application d'une politique d'austérité. Le rêve des habitants serait, selon les mêmes sources, tombé à l'eau. La souffrance des malades et de leurs parents perdure car ils doivent prendre leur mal en patience et faire le déplacement vers les structures sanitaires des communes avoisinantes, notamment l'hôpital de Bougaâ à plus de vingt kilomètres. Parfois pour un simple pansement ou une injection, nous parcourons plusieurs kilomètres. Rappelons que les engagements du président de l'APC après le mouvement de protestation lors duquel les habitants ont fermé la RN 75 et le siège de l'APC il y a quelques mois, sont restés lettre morte. Le maire a promis d'entamer les travaux avant le 20 décembre de l'année passée, cependant rien n'a été constaté sur le terrain. Il est à noter que le mouvement associatif et des bienfaiteurs ont indiqué aux responsables qu'ils sont disponibles pour mettre la main à la pâte et participer à la concrétisation du projet qui permettra sans nul doute, d'améliorer la couverture sanitaire et du coup une prise en charge à temps des malades. FAOUZI SENOUSSAOUI