Résumé : Faïza est maintenant certaine que la femme voilée avait un secret à leur confier…Un secret qui concernait Hichem et Sadjia. Elle ne pourra fermer l'œil qu'au petit matin. À son réveil, elle ne put que constater que son mari n'était pas à la maison... Son cœur se serre. Hichem ne prenait rien au sérieux. Elle lui avait pourtant recommandé d'être là… Elle se verse un café et se met à le siroter devant la fenêtre de la cuisine. Une autre journée est entamée. Elle regarde autour d'elle et constate que Sadjia avait rangé la vaisselle et arrosé les plantes. Sadjia était une brave fille. Elle était si fière d'elle ! Et cette femme qui voulait briser cette harmonie qui régnait entre eux tous… ! Faïza dépose sa tasse et se laisse tomber sur sa chaise… La pendule de la cuisine indiquait qu'on était encore en début de matinée. Elle aura le temps de préparer le déjeuner avant l'arrivée de Nesrine. Cette dernière lui avait promis d'être là avant la mi-journée. Et cette femme voilée… ? Va-t-elle tomber tel un cheveu dans la soupe à l'heure du déjeuner, tout comme la veille ? Elle soupire et se lève pour vaquer à ses occupations. Une heure plus tard, Hichem revient. Il avait fait quelques courses et dépose ses paquets sur la table de la cuisine. Elle lui jette un regard interrogateur : -Je me suis rendu au marché hebdomadaire du quartier. Nous sommes mardi. L'as-tu oublié ? Elle porte une main à sa bouche : -Oh ! moi qui pensais que tu étais parti pour éviter de rencontrer cette femme. Il secoue sa tête : -Encore cette histoire ! Tu finiras par te rendre malade, Faïza ! -Mais Hadjira… Heu, je veux parler de cette femme voilée. Elle va arriver d'un moment à l'autre… -Elle s'appelle Hadjira ! s'exclame Hichem. -Oui. Je ne te l'ai pas déjà dit… ? Il se laisse tomber sur une chaise : -Non. Tu… Tu ne me l'a pas dit. Elle fronce les sourcils : -Tu vas bien Hichem ? Ce dernier prend une lente inspiration et prend une serviette pour essuyer la sueur qui coulait de son front : -Oui. Ça va… Je… Je crois que je n'ai plus vingt ans pour porter tous ces paquets. Elle ébauche un sourire : -Voyons, tu n'es pas aussi vieux que ça mon cher mari… (À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.