Résumé : Faïza n'était pas très en forme, mais s'occupe tout de même du déjeuner. Elle repensait à la femme voilée qui s'était présentée la veille. Des coups sont frappés à sa porte... À son grand soulagement, elle reconnut Nesrine. Elle court lui ouvrir et la prend dans ses bras : -Oh ! Nesrine ! J'ai eu si peur ! -Peur ? De quoi donc ? -Heu... De rien… Le son du carillon m'a fait sursauter. J'étais un peu... -Absorbée dans tes tâches ménagères comme à tes habitudes. N'est-ce pas maman ? Faïza déglutit, et pousse Nesrine à l'intérieur de la maison : -Oui... Oui. C'est ça. Entre donc. Ne reste pas sur le seuil. Tout va bien pour toi et Amir ? -Grace à Dieu, nous nous portons comme un charme et nous sommes tellement heureux d'être ensemble. -Que cela puisse durer éternellement pour vous. Nesrine dépose ses affaires et ôte son manteau. -Vas-y. Je te suis dans la cuisine. Tu prépares sûrement le déjeuner… -C'est ça. Mais aujourd'hui je me contente de quelques frites et de grillades de poulet. Je… Nesrine s'approche d'elle et lui entoure les épaules : -Sadjia m'a appelée ce matin. -Ah ! De si bonne heure… ? -Peu importe l'heure maman. Comme toutes les sœurs, nous nous appelons à tout bout de champ. Mais aujourd'hui, elle m'a dit que tu étais souffrante… -Oh ! non ! … Elle t'a alarmée pour rien. -Comment cela ? Elle tire une chaise et invite la jeune femme à s'asseoir, puis prend place en face d'elle, et se remet à découper les pommes de terre : -J'étais juste un peu fatiguée hier soir. Sadjia m'a obligée à me mettre au lit et m'a préparé une bonne tisane. Mais ce matin, je me sens beaucoup mieux. -Hum… Toujours sur tes gardes lorsqu'il s'agit de ta santé… -Mais je t'assure que c'est la vérité. Si j'étais malade, j'aurais gardé le lit, pardi ! -Oui. C'est ce que tu prétends à chaque fois pour esquiver le sujet. Pourquoi refuses-tu donc de prendre quelques jours de vacances ? -Ah ! nous y voilà ! Sadjia t'a mise au parfum à ce que je vois… Nesrine secoue sa tête : -Certes. Mais je t'assure que nous en avions déjà parlé moi et Amir. Nous avons même projeté de vous envoyer en cure de relaxation, toi et papa…
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