Au moment où l'Algérie s'apprête à vivre un évènement historique, à savoir, la finale de la CAN 2019 où les Verts vont affronter le Sénégal, un mythique club algérien risque carrément de déclarer forfait à la prochaine édition de la Ligue des Champions d'Afrique. Il s'agit du champion d'Algérie, l'USM Alger. En effet, la formation de Soustara traverse des moments de turbulences, en raison de la situation pécuniaire du club notamment après l'arrestation du propriétaire du club Ali Haddad, suivie du gel des comptes des clubs. Une situation intenable ayant carrément chamboulé les plans de la direction laquelle ne sait plus sur quel pied danser en l'absence du nerf de la guerre. Les dirigeants ne peuvent plus se servir de l'argent du club pour la gestion des affaires courantes ou encore le paiement des joueurs. D'ailleurs, le transfuge du PAC, Benkhelifa a décidé de boycotter les entraînements après avoir échoué à récupérer son argent de la banque et ce, malgré la note du virement émis par la direction du club. L'ex-joueur de la JSK voudrait monnayer son talent ailleurs. Et il n'est pas le seul dans cette situation dans la mesure où d'autres éléments voudraient aussi partir, à l'image de Ellafi ou encore Ibara. Cette situation a poussé les responsables à tenter vainement de régler la question malgré leur demande d'audience auprès des pouvoirs publics et autres ministères. L'USM Alger risque carrément de déclarer forfait à la Ligue des Champions d'Afrique et ce, pour non-paiement des frais d'engagements à partir du compte du club. D'autant plus que l'effectif n'a pas été arrêté de façon définitive après la volte-face de Benkhelifa et éventuellement d'autres joueurs. Ce serait une première dans les annales du football national sachant que les démêlés judiciaires du propriétaire du club n'engage que sa personne et non tout un club qui se retrouve dans l'impasse. Pis encore, l'USMA ne pourrait envisager d'autres recrutements à l'avenir du fait que certains joueurs voudraient porter l'affaire des salaires impayés auprès du CRL. C'est dire que même la venue de Belkaroui, pourtant pratiquement acquise après que le joueur ait donné son accord de principe, risque de capoter. Une petite lueur d'espoir viendrait de la société privée ayant manifesté son désir de racheter le club et de mettre un budget fonctionnel de 100 milliards de centimes par an. Mais là aussi il faudra tout un mécanisme pour réussir la transaction. N. T.