C'était le seul point noir du premier stage qui s'était déroulé à Oran. Durant ses 10 jours de préparation intensive et de séjour bloqué à l'hôtel Mouahidine, les hommes de Si Tahar Cherif El-Ouazzani n'avaient disputé aucun match amical pouvant permettre de jauger la qualité du recrutement, le degré de préparation ou encore la réussite dudit regroupement. Désormais à Alger, pour la deuxième partie de la préparation estivale, les Oranais ont déjà coché deux dates sur le calendrier. Aujourd'hui, premier match-test face à l'ES Ben Aknoun, puis jeudi test grandeur nature face au Paradou AC. De quoi permettre réellement à Cherif El-Ouazzani de voir à l'œuvre ses recrues estivales et de commencer à songer au onze qui aura la lourde tâche de débuter le championnat. Conscient que la charge de travail imposée aux joueurs risque fort de peser sur leur rendement lors de cette double sortie amicale, le staff technique mouloudéen cherchera surtout à créer une certaine cohésion entre les lignes et à tester certaines variantes tactiques à même de tirer le maximum d'enseignements en perspective de la saison officielle. Côté effectif, le milieu de terrain Ilyès Haddad, que la CRL a libéré de l'ASMO en raison de salaires impayés, ne rejoindra finalement pas le Mouloudia d'Oran comme cela avait été annoncé dans l'entourage du club. Haddad s'est engagé en faveur de l'USM Bel-Abbès qui lui a d'ailleurs offert un bien meilleur salaire que celui qu'il devait percevoir au MCO. Ledit joueur a surtout eu beaucoup plus de garanties en matière de temps de jeu, ce qui l'a fait pencher pour l'USMBA, tout comme Younès Koulkheir qui, de crainte de ne pas pouvoir faire face à la concurrence dans l'entrejeu, a fini par répondre favorablement aux sollicitations des belabbésiens. Reste le cas Benboulaïd à régler pour que le recrutement oranais soit officiellement bouclé. Ayant fixé le prix de sa lettre de libération à 450 millions de centimes, la direction du Widad de Tlemcen attend toujours que son homologue du MCO règle l'addition pour bénéficier des services de ce joueur que Cherif El-Ouazzani n'entend pas débaucher à plus de 300 millions. Rachid Belarbi