Résumé : Mounira s'était toujours entendue avec son père. Elle lui confie les tensions qui existaient entre elle et sa mère, du rejet de son futur beau-père qui ne voulait plus d'elle, dans la vie de son fils. Larbi propose à sa fille de venir s'installer à Londres… Larbi retourne à Alger et passe la nuit à l'hôtel. Le matin, il revoit Assia, pour parler des problèmes qu'elle rencontrait avec Mounira. Ils se rendent dans un salon de thé, non loin de l'hôpital. Assia tente de le convaincre de l'urgence d'éloigner leur fille de Yazid et de sa famille. Mais pourquoi ? Ils s'aiment, lui rappela-t-il. Ça ne suffit pas qu'elle ait son beau-père à dos ? Plus j'y pense, plus je suis convaincu que tu t'es entendue avec lui pour leur mener la vie dure ! -Non, non ! Leur relation était vouée à l'échec depuis le début ! Je voudrais épargner à notre fille de souffrir ! -Laisse-les vivre leur histoire d'amour ! Ils s'adorent ! Les problèmes ne sont rien face à la force de leurs sentiments, les défend Larbi. Si le vieux vous tient encore rancune, c'est son problème ! Mounira et Yazid ne vivront pas avec eux ! -Mais il ne les lâchera pas ! Il fera de leur vie un enfer ! -Ils l'affronteront ensemble ! -Ils doivent se séparer dès maintenant ! Je t'en prie, prends-la avec toi, à Londres, proposa-t-elle. Je t'en prie ! Je ne supporterais pas de la voir souffrir ! Mais Larbi ne pouvait pas l'aider pour s'interposer entre sa fille et Yazid. Il ne sera jamais à l'origine de leur séparation si elle devait avoir lieu. Il avait compris pourquoi Saïd logeait chez elle. Elle avait espéré un rapprochement entre eux et voir le mariage annulé. Ses espoirs étaient tombés à l'eau, dès le premier jour de son arrivée. Mounira avait pris en apathie l'assistant de sa mère. Assia retourne à ses malades, avec un goût amer dans la bouche. Elle avait espéré son aide et il la décevait encore une fois. Elle avait l'impression d'être tombée dans un piège et qu'au moindre de ses mouvements, l'étau se resserrerait autour d'elle. Mounira continuait à la bouder. Larbi tente de discuter avec elle mais elle se bouche les oreilles, en sortant de la pièce. Elle refusait de l'écouter défendre sa mère. Lorsqu'ils se rendent chez M'hand, ils trouvent celui-ci en colère. Il les empêche d'entrer. -Laissez mon fils tranquille ! Il est faible ! Il a besoin de repos ! -On veut juste prendre de ses nouvelles, dit Larbi. Mounira peut prendre soin de lui ! Vous semblez oublier qu'elle est médecin ! -Qu'elle aille se soigner ! On ne veut pas d'elle, ici ! Ils ne vont plus se marier ! Mon fils allait bien avant de la connaître ! Tout allait bien, dans nos vies avant qu'elle ne s'y incruste ! Partez ! Ne revenez plus ! -Ce n'est pas possible ! Vous ne pouvez pas décider pour lui, dit Mounira. Papa, fais quelque chose ! Larbi haussa les épaules, impuissant. Ils ne pouvaient pas entrer de force. Il prend le bras de sa fille, en la voyant pâlir d'un coup. Elle tremblait. -Partons ! Ne nous donnons pas en spectacle ! Il a la rage ! -Partez et ne revenez plus, cria M'hand. -Yazid ne me quittera pas ! Dès qu'il ira mieux, il me reviendra ! On se mariera que vous le vouliez ou non ! -C'est ce qu'on verra !
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