Les trois terroristes présumés tués lundi dans le centre-ouest de la Tunisie à la frontière algérienne sont de nationalité algérienne, cadres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), recherchés depuis longtemps, selon le ministère de l'Intérieur tunisien. L'un d'eux a été identifié par les autorités comme étant El-Behi Akrouf, surnommé Abou Salma, un quinquagénaire qui serait un grand dirigeant de la phalange Okba ibn Nafaâ, la branche d'Aqmi en Tunisie, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Les deux autres terroristes ont été identifiés par la même source comme étant Tahar Jijli, dans le maquis algérien puis tunisien depuis les années 90, et El-Mahi, quadragénaire. Ils étaient respectivement responsables du groupe pour les régions du Kef et de Jendouba (nord-ouest) et agissaient également en coordination directe avec Aqmi, selon la Garde nationale tunisienne. Cette opération est intervenue au premier jour de la campagne pour l'élection présidentielle anticipée du 15 septembre. "Il s'agit d'une opération préventive en coordination avec l'armée", a souligné le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, soulignant que les trois hommes sont "parmi les dirigeants les plus dangereux de leur groupe". Ils seraient derrière plusieurs attaques meurtrières contre les services de sécurité dans la région de Jendouba. R. I./Agences