Résumé : Kamélia commence à douter de lui. Il ne peut pas lui dire où se trouve Tewfik. Elle ne comprend pas pourquoi il la torture à ce point. Mais il lui parle du colis anonyme qu'elle a reçu il y a un mois et de son contenu… -C'est vous qui l'avez envoyé ? C'est ça ? -Non, c'est lui, dit Idir. Je n'y suis pour rien ! -Ce n'est pas possible ! À quoi vous jouez ? Vous voulez me rendre folle, n'est-ce pas ? -Ecoutez, je vous jure que ce n'est pas mon intention ! Mais l'expéditeur est bel et bien votre…ancien fiancé ! -Où est-il ? Pourquoi n'est-il pas venu me voir ? Et puis qui lui a donné mon adresse ? -Sûrement votre père, émet-il. Il ne peut s'agir que d'un membre de votre famille ! -Ce ne peut pas être lui car la photo a été retrouvée avec ses affaires, à la plage, se rappelle-t-elle. Si j'attrape celui ou celle qui a osé jouer avec mes nerfs, il en verra de toutes les couleurs ! -Je vous dis qu'il est parti au village et qu'il a récupéré ses affaires, insiste Idir. Si vous doutez encore, appelez chez vous ! Puisqu'il les a aussi vus ! Ne me dites pas que vous allez douter de votre famille ? -Non. Elle retourne au bureau et décroche le téléphone. Elle hésite une seconde puis compose le numéro, jetant un coup d'œil à Idir qui l'a suivie pour écouter la conversation. Il se tient droit et très sûr de lui. Ce n'est pas un menteur. Kamélia doit s'y prendre plusieurs fois. Ce n'est qu'à la cinquième tentative qu'on décroche enfin. À sa grande surprise, ce n'est ni sa mère ni son père qui répond. La voix lui est inconnue. À son oreille, lui parviennent des bruits de pas, des murmures puis la voix de sa mère. -Allô, bonjour ma fille ! Comment vas-tu ? -Je ne sais pas, lui avoue Kamélia. J'ai appris des nouvelles qui m'ont bouleversée. Est-il vrai que Tewfik est encore en vie ? Est-il passé à la maison ? Lui avez-vous parlé ? Je t'en prie, dis-moi tout ! À l'autre bout de la ligne, Fathma soupire avant de répondre. -C'est vrai ma fille, lui dit-elle. Il est en vie et bien portant, hamdoullah ! -Yemma, on s'est parlées, récemment, se rappelle Kamélia. Et tu ne m'as rien dit ! Pourquoi ? -Ma fille, je n'avais pas la force de t'apprendre la nouvelle, au téléphone ! Ici, on était tous sous le choc ! Figure-toi que sa mère a perdu connaissance en le voyant ! Tous au village étaient bouleversés de le revoir en vie ! Ma pauvre fille, après toutes ces années de souffrance, tu peux dormir tranquille ! Tu n'es ni une malédiction, pour ceux qui s'approchent de toi ! Ni un porte-malheur ! -Tu aurais dû me le dire, lui reproche Kamélia. J'avais le droit de savoir ! Et puis, je ne comprends pas pourquoi il m'a envoyé ce colis ! Qu'est-ce qu'il me voulait à la fin ?
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