Résumé : D'après sa mère, Tewfik trouvait que sa famille avait été injuste envers elle. En plus d'avoir perdu son fiancé, elle avait subi leur méchanceté gratuite. Kamélia n'arrive toujours pas à se faire au fait qu'il soit en vie. Après avoir raccroché avec sa mère, elle s'excuse auprès d'Idir. Ce dernier insiste pour la voir après le travail. Kamélia découvre qu'Idir est tenace, qu'il est de ceux qui n'abandonnent jamais. Il surveille sa sortie et l'emmène dans un salon de thé. Dès qu'ils sont installés, il se met à l'interroger. -J'ai besoin de tout savoir sur vous, dit-il. Répondrez-vous sincèrement à mes questions ? -Oui, mais si c'est trop intime, n'attendez pas à ce que j'y réponde ou que je vous dise la vérité. Une serveuse vient prendre leur commande. Après la longue journée de travail, Kamélia choisit de prendre du café et un gâteau. -Va pour deux cafés et deux douceurs, dit Idir, avant de se concentrer sur elle. -Alors, ce cher ami, est-ce quelqu'un d'important pour vous ? Qu'est-ce qu'il vous a fait pour vous bouleverser autant ? -Riad était un ami, rectifie-t-elle. Je croyais qu'il m'aimait, mais il n'était intéressé que par mon physique. Il a eu le culot de m'annoncer notre rupture par lettre. -Il disait quoi ? -Qu'il avait trouvé mieux et que sa nouvelle compagne était gaie et disposée à dire oui à tous ces désirs, lui confie-t-elle. Et ça fait mal. -Oui, je vous comprends. Si cela peut vous consoler, cela m'est aussi arrivé, dit Idir. J'ai tellement souffert de notre séparation que j'ai décidé de changer de ville. J'avais besoin de m'éloigner de tout ce qui me la rappelait. -Mais vous, les hommes, vous êtes mieux armés qu'une femme contre ces chocs émotionnels. -Vous voulez rire ?, rétorque Idir en fronçant les sourcils, alors qu'un sourire éclaire son visage. -J'ai cru devenir fou. Vous savez bien peu de chose sur les hommes. Kamélia en profite pour revenir sur le sujet qui lui tient à cœur. -Pourtant, il suffit de voir comment Tewfik s'est remis et a refait sa vie pour se poser des questions, dit-elle alors que la serveuse apportait leurs commandes. -Bon appétit. Ils la remercient. -Avant, j'étais tout pour lui. Il était fou de moi, lui confie-t-elle tout en prenant son café. Aujourd'hui, je découvre qu'il a refait sa vie. Il m'envoie un colis anonyme. Je croyais le connaître. Finalement, non. Pauvre de moi.
(À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.