Cette exposition, qui se déroule jusqu'au 19 octobre au palais de la culture Moufdi-Zakaria", regroupe 17 tableaux de la Renaissance, et a été "élaborée par la télévision italienne pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Italie)". Pour l'évocation du 500e anniversaire de la mort du peintre et sculpteur Leonardo di ser Piero da Vinci Leonardo, dit Leonardo da Vinci (1452- 1519), la Mona Lisa a fait escale au palais de la culture Moufdi-Zakaria pour rendre hommage à son père spirituel, le musicien et poète florentin pour ajouter son sourire à l'exposition intitulée "Leonardo Opera Omnia". C'est qu'elle n'est pas seule dans l'étape algéroise, puisque la Florentine Lisa Gherardini est auréolée de la bénédiction de Saint Jérôme Pénitent (1480-82) et est accompagnée de l'autre Madone à l'œillet dite la vierge à l'enfant (1473). C'est dire que rien n'aurait été possible s'il n'y avait pas la passerelle de l'interactivité qu'a posée son excellence l'ambassadeur d'Italie Pasquale Ferrara entre la cité éternelle de Romulus et l'antique Icosium (Alger) lors du vernissage de l'exposition qui s'est déroulé le 26 septembre. Conçue à l'aide de la doublure née de la culture numérique à haute définition et à l'authentique échelle des tableaux de l'architecte urbaniste, le chic de la Renaissance loge dans la toile de la Vierge Marie où l'on s'émerveille de l'esthétique du détail mineur qui se frise artistiquement dans les cheveux et dans le tissu de la Vierge Marie qu'"il a réalisé à l'époque où l'écrivain philosophe était l'élève apprenti de l'illustre peintre sculpteur florentin Andrea di Michele di Cione dit Le Verrocchio (1435-1488)", a-t-on su de Luca Gismondi, le commissaire de l'exposition. Et d'ajouter : "Le projet de l'exposition qui regroupe 17 tableaux de la Renaissance a été élaboré par la télévision italienne pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (Italie)." Tout en concluant : "L'objectif de l'ambassade et de l'institut culturel italien d'Algérie est d'offrir au visiteur l'image du Cénacle (1498) ou de l'Adoration des mages (1481) qu'il lui est loisible d'admirer sans pour autant aller au musée du Louvre à Paris ou à la National Gallery de Londres. D'où la faisabilité de la chose que l'on doit à la technologie. À ce propos, la deuxième copie de l'exposition est exposée en simultané en Thaïlande après l'escale de l'Albanie". Magique, l'expo de Léonard De Vinci recèle également cet air de mysticité aux côtés de La Vierge, l'enfant Jésus et Sainte Anne (1513) qu'il est aisé d'imaginer sous le bleu azur du ciel de l'Italie. Autre moment d'émotion, la découverte du Cénacle de Léonard De Vinci ou le "dernier repas de Jésus-Christ" qu'il a partagé avec les douze apôtres au soir du jeudi saint et qui a coïncidé avec l'inauguration de ce jeudi. "L'expo que je qualifie d'un moment de lumière est le fruit d'une caravane itinérante de par le monde, et l'escale d'Alger est un privilège du fait que l'exposition illumine la vie culturelle d'Alger même si c'est du fac-similé qui recèle tout le génie de Léonard De Vinci. D'où qu'il est requis d'être nombreux à profiter de l'avantage d'avoir Léonard De Vinci dans la maison Algérie", a déclaré Azzedine Antri, directeur du palais de la culture Moufdi-Zakaria. Donc, le mieux est d'éduquer nos enfants à l'événement Léonard De Vinci dont le séjour s'étalera jusqu'au 18 octobre prochain.